L’idée d’un accord LR-LREM continue de diviser à droite
Alors qu’un candidat pour la présidentielle de peine toujours à émerger à droite, l’idée lancée par le maire de Nice, Christian Estrosi, d’un possible soutien des Républicains à Emmanuel Macron continue d’engendrer des remous dans le paysage politique. D’un côté, les sondages ne sont pas tendres avec la proposition de l’élu azuréen. Après celui pour CNews et Sud Radio dévoilé vendredi, un second, également mené par l’Ifop, pour Le Journal du dimanche, juste après le premier, confirme son net rejet : % des sondés y sont opposés. Mais avec un clivage massif, puisque % des électeurs de Macron y sont, eux, favorables… Appuyant sur cette fracture entre l’électorat de centre droit et les partisans d’une droite plus traditionnelle, le secrétaire général des Républicains, Aurélien Pradié, qui avait déjà condamné en termes très durs les propos du maire de Nice, a déclaré hier sur FranceInfo : « Christian Estrosi est une bricole. [...] Je ne sais pas [s’il est encore membre des Républicains], et peu importe. » À l’inverse, l’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy, et actuelle ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, a elle tendu la main aux Républicains, hier dans Le Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro, en estimant qu’ils « ont toutes les raisons de se reconnaître dans Emmanuel Macron », tout en précisant : « Je pense qu’il ne sera pas le candidat de la droite, mais le candidat d’un spectre politique beaucoup plus large. »