Nice-Matin (Cannes)

Des voiliers d’exception bientôt dans la baie

Les 42e Régates Royales débutent lundi pour une semaine de spectacle sur l’eau. Avec des voiliers de tradition, yachts classiques Tofinou et autres Star ou Dragon

- R.K.

L’édition 2020 des Régates Royales de Cannes se tiendra bien à partir de lundi, malgré la crise sanitaire mondiale.

Le vieux port de Cannes accueiller­a une soixantain­e de voiliers d’exception, du 21 au 26 septembre.

« Nous avions 138 bateaux inscrits, mais les mesures de quatorzain­e prises par le Royaume-Uni, l’Allemagne, la Suisse et la Belgique ont réduit ce chiffre à 66 bateaux inscrits et confirmés à ce jour, dont une quarantain­e de Classiques », annonce JeanPierre Champion, président du Yacht-Club de Cannes. « Il y aura deux ronds distincts dans la rade Est pour les Dragon et les Star, un parcours côtier dans la rade Ouest pour les yachts classiques et la possibilit­é d’avoir un parcours spécifique pour les 5.5 et les Tofinou. Notre objectif : que les concurrent­s prennent du plaisir à participer à de superbes régates organisées dans les règles de l’art », détaille-t-il.

Un plateau d’exception

Six jours durant, propriétai­res passionnés et régatiers de tous horizons se livreront à de belles joutes nautiques pour le plus grand plaisir des passionnés mais également des néophytes que ce majestueux ballet nautique ne pourra pas laisser indifféren­ts. D’autant plus qu’une fois encore, le spectacle s’annonce grandiose avec la présence de certaines des plus belles unités au monde.

Pas de village

Une grande partie des habitués parmi lesquels le 15mJI Tuiga, vaisseau amiral du Yacht-Club de Monaco, Moonbeam of Fife, le schooner Elena of London, Chinook ou encore l’ancien yacht présidenti­el de J.F. Kennedy Manitou devraient être présents, les Régates seront l’occasion de découvrir d’autres témoins de l’âge d’or du yachting à l’instar du Class P Corinthian, plan Herreshoff de 1911 qui naviguera pour la première fois en Méditerran­ée à la rentrée après avoir été restauré pendant deux ans aux États-Unis. Ou encore du Bar Harbor 31 Class Scud (1 903), lui aussi signé de la main du « sorcier de Bristol » Nathanael Herreshoff.

À noter enfin qu’il n’y aura pas de village partenaire­s cette année.

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(Photo RRC) Tuiga, l’un des rares  MJI () encore à flots. A admirer la semaine prochaine.

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