Par l’insertion
L’économie circulaire passe aussi par l’insertion : les métiers de l’environnement comportent, pour une part, des postes sans qualification, qui permettent à tous les exclus du travail de reprendre pied dans le circuit. Et pour cela, quoi de mieux qu’une association pour contribuer à redonner une chance à des personnes en recherche d’emploi ? A Saint-Raphaël, l’association Corail agit depuis treize ans dans ce domaine, en accueillant des femmes et des hommes en insertion, placés ensuite dans des entreprises. « Nous avons eu personnes intégrées l’an passé, explique la présidente de Corail, Régine Eisenhlohr. Notre rôle est donc important. On essaye vraiment de permettre aux gens qu’on suit de trouver ensuite des contrats d’embauche ». Et ça marche ! Avec Pizzorno Environnement par exemple, avec qui Corail a engagé un partenariat via un marché public, plus de personnes en insertion ont finalement été recrutées dans le groupe. « C’est le type de partenariat idéal, ajoute Régine Eisenhlohr. Nous sommes en totale confiance et les personnes que nous plaçons en insertion sur cinq sites du département ont un vrai espoir d’être ensuite embauchées. » Subventionnée par l’Etat et les collectivités locales, Corail joue à merveille son rôle de passerelle, qui démontre ainsi que l’économie circulaire peut être également le moyen de sortir des citoyens de l’ornière.
Bravo.