Nice-Matin (Cannes)

Une relation au beau fixe

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Pour rappel, la loi impose aux casinos de reverser une partie de leurs gains à l’État ainsi qu’à la commune dans laquelle ils sont domiciliés. Il existe deux types de reversemen­ts sur les produits bruts des jeux. Dont un pourcentag­e qui revient donc à la commune. Laquelle ne peut réinvestir une partie que dans des Manifestat­ions artistique­s de qualité (Maq). En , l’Eden Beach a ainsi reversé , million d’euros à la commune, dont   euros ont participé au festival Jazz à Juan, coorganisé par l’office de tourisme. La Siesta a, elle, reversé , millions d’euros, dont

  euros pour le festival des Nuits d’Antibes, coorganisé par Anthéa.

Au-delà de cet aspect financier qui lie les casinos à leur territoire communal, les deux enseignes de jeux antiboises ont évidemment accueilli la nouvelle de l’extension très favorablem­ent.

Ils s’expliquent...

Alain Pistolesi, directeur général de La Siesta Joa : Le casino faisant partie des acteurs du secteur tourisme, nous avons été impactés par l’épidémie de Covid. Notre marché local est en forte régression sur  . Nous sommes restés fermés deux mois et demi et avons enregistré  millions d’euros de pertes (réouvertur­e partielle le  juin, totale depuis le

 juin). La plage est restée fermée tout l’été car les risques sanitaires étaient trop importants, notre fréquentat­ion se situant entre  et   personnes par soirée. La logistique était également trop complexe dans ce contexte particulie­r.

Notre urgence actuelle étant d’assurer la continuité de notre activité, le prolongeme­nt de notre délégation de service public est donc une très bonne nouvelle. Cela nous permettra de nous préparer plus sereinemen­t.

Marcel Delgado, directeur responsabl­e de L’Eden Beach Partouche : Le maire a été très préoccupé par cette crise sanitaire et des conséquenc­es économique­s que cela engendrera­it. C’est dans ce sens qu’il a proposé aux deux Délégatair­es du Service Public, afin de nous venir en aide, une extension de la délégation d’un an supplément­aire, en considéran­t que cette année était une « année blanche ». J’ai très apprécié cette démarche. La perte financière est réelle, mais nous avons quand même conservé tous les emplois. Nous mettons tout en oeuvre pour poursuivre notre activité, en proposant le confort et une sécurité sanitaire maximale à nos clients et à nos collaborat­eurs. Nous espérons sortir rapidement de cette période si particuliè­re…

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Le casino La Siesta.

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