Prodarom : « La filière aromatique est résiliente »
Lors de l’assemblée générale, un bilan 2019 et du premier semestre 2020 ont été dressés par Philippe Massé, président réélu du Syndicat national des fabriquants de produits aromatiques
On va se battre pour que cette filière passe le cap de la crise et de la suréglementation ». Tel a été le credo de Philippe Massé, réélu à la présidence – seul candidat – de Prodarom à l’occasion de son assemblée générale vendredi au Palais des Congrès de Grasse. Le président du Syndicat National des Fabriquants de Produits Aromatiques, qui réunit 70 entreprises françaises, décrypte le rapport d’activités 2019/20.
Quel est le bilan de la filière ?
Le chiffre d’affaires total a été de , milliard d’euros soit (+, % par rapport à ) et millions d’euros à l’export (+, %). L’industrie de l’aromatique a participé aux résultats encourageants du commerce extérieur de la région Sud. En , l’emploi y progressait de % par rapport à .
Quelle est l’évolution pour ?
L’industrie subit l’impact de la crise sanitaire, même si ces entreprises ont été considérées comme essentielles et ont pu continuer leur activité pendant le confinement.
Beaucoup (Mane, Robertet...) ont pu fabriquer du gel hydroalcoolique. Côté résultat , le premier semestre a été compliqué avec un chiffre d’affaires de M€ soit en baisse de , % par rapport à . Les résultats restent positifs pour l’emploi avec +, % par rapport à . On constate une belle résilience du secteur qui a peu activé le chômage partiel. Nous vivons une période très compliquée pour les jeunes en recherche d’emploi ou de stage.
La crise sanitaire a d’autres impacts ?
Il va y avoir quelques difficultés d’approvisionnement de certaines matières premières.
Quels sont les secteurs les plus touchés en cette période ?
Pas de soucis sur les produits liés à l’hygiène, l’entretien ou l’agroalimentaire. En revanche, pour le luxe, les parfums, avec l’absence de tourisme international et de duty free, il va y avoir un impact...
Comment aidez-vous vos adhérents ?
Nous avons décidé de baisser de moitié leur cotisation trimestrielle à
Prodarom.
L’autre sujet de préoccupation, c’est la réglementation...
La France est numéro de la surréglementation. Allergènes, perturbateurs endocriniens, agents cancérogènes, on est dans l’oeil du cyclone...
Des rendez-vous à Grasse ?
Le salon des matières premières qui aura lieu – on espère – à Grasse en .