Nice-Matin (Cannes)

Graffs aux Coul’heures d’automne

Les artistes-graffeurs ont pris possession de la cité des Remparts, hier matin, pour entamer des fresques murales d’envergure. Le festival internatio­nal d’art urbain s’étendra jusqu’au 31 octobre

- VIVIEN SEILLER

Les rues s’agitent. Sortent de l’ombre et se colorent. Cette fois, ça y est. Les graffeurs ont pris possession des murs de la ville d’Antibes. Ils sont à eux. Sous leur contrôle pour quelques jours voire deux semaines. Pinceau, collage, acrylique, bombe. Les artistes du festival Coul’heures d’automne peuvent laisser parler leur créativité. Aux quatre coins de la ville, des esquisses de fresques pointent déjà le bout de leur nez. Des initiative­s artistique­s murales venues habiller la cité des Remparts jusqu’à la fin du mois. Au lendemain du concert inaugural rythmé par les rimes ciselées du rappeur Kacem Wapalek, les esthètes ont lancé la partie graphique de la première édition du festival internatio­nal d’art urbain. Co-organisé par la société antiboise Label Note et l’associatio­n Unwhite it, l’événement fait suite aux fresques imaginées par Grems et le Hell’o collective lors du festival Nuits Carrées . En plein air et en toute liberté.

Ouvrez les yeux, la rue est (aussi) à vous.

Le festival se poursuit

Commencé vendredi soir avec le concert de Kacem Wapalek, le festival Coul’heures d’automne se poursuivra jusqu’au samedi 31 octobre dans les rues de la ville. Différente­s fresques murales vont notamment être réalisées chemin des Terriers, rue de la République ou encore rue des Trois Moulins. Le programme complet sur la page Facebook Festival Coul’Heures d’Automne rubrique évènements.

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