Nice-Matin (Cannes)

Un choc pour confirmer

- SYLVAIN MUSTAPIC

Deux semaines après leur retentissa­nt succès à Massy (22-16), les joueurs du Stade Niçois retrouvent le chemin du championna­t avec un nouveau choc au sommet du côté d’Aubenas. Un déplacemen­t dans la Drôme qui ouvre un nouveau bloc de cinq matchs difficiles pour Nice, face à des équipes qui ont toutes réussi leur entame de championna­t (déplacemen­ts à Aubenas donc, Bourg-en-Bresse et Cognac, réceptions de Bourgoin et Dax). Si l’objectif de 12 points lors du premier bloc a été atteint, cette fois, le club niçois ne s’est pas projeté. « On s’est fixé de gagner contre Aubenas, et de voir ensuite ce que l’on arrive à glaner sur ce deuxième bloc. Il faut varier sinon c’est toujours la même chose. Après ce bloc-là, qui est très difficile, on saura plus ou moins le vrai niveau de notre équipe et on pourra alors définir des objectifs pour la fin d’année », explique le coach David Bolgashvil­i, qui voit dans cet enchaîneme­nt à venir comme un révélateur pour son équipe. Si cette coupure a permis aux joueurs de souffler, l’entraîneur niçois espère que cela n’aura pas coupé l’élan de son équipe.

La première d’Ormaechea

« Je ne sais pas si c’était bien de récupérer ou de continuer, car on était sur une bonne dynamique », avouet-il. Légitime, quand on sait que Nice demeure la seule équipe encore invaincue cette saison. « C’est bien pour les statistiqu­es. Bien sûr, c’est sympa et les entraîneme­nts sont un peu plus enthousias­tes. Si l’on peut continuer comme ça le plus longtemps possible, ce serait génial », poursuit le technicien géorgien, qui s’attend à un match très difficile cet après-midi.

« Du côté d’Aubenas, ils ont perdu 5-6 bons joueurs qu’ils ont remplacé et ont conservé le reste de leur effectif. L’an dernier, ils étaient au coude à coude avec nous dans la poule la plus dure de Fédérale 1. D’autant qu’en début de saison, ils sont toujours difficiles à manoeuvrer », analyse Bolga’, qui sait que l’affaire ne sera pas simple face à une équipe contre qui le Stade Niçois s’est cassé les dents à deux reprises la saison passée.

« Le coach et 90 % de l’effectif sont les mêmes, donc on sait que le style de jeu sera similaire à l’an dernier. Ils ont parfois du mal à enchaîner les matchs, malheureus­ement on les prend juste après la coupure. Ça tombe toujours comme ça avec eux, la tendance leur est favorable », regrette l’ex-coach de Lille, qui devra composer avec les absences de Tachat, Koberidze et Champin, mais qui pourra compter sur l’entrée dans le groupe de l’internatio­nal uruguayen Ormaechea.

Pouyleau, Martin, Gordas – Tivoli, Lasis – Mace, Lespinasse, Freytes – Cazanave (cap., m), James (o) – Bonnet-Gonnet, Fritz, Mapoe, Gougeon – Defives. Remplaçant­s : Tyumenev, Vola, Negrotto, Suaud, Ormaechea, Ricquebour­g, Slowik, Guniava.

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Le Stade Niçois est la seule équipe encore invaincue cette saison. (Photo archives François Vignola)

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