Les Dragons piégés à Cambrai

A Cambrai salle Vanpoulle, Cambrai bat Cannes 3-2 : 23-25 (34‘), 28-30 (35‘), 25-18 (26‘), 28-26 (36‘), 18-16 (25‘) Arbitres : MM. Lebalc’h et Bouacheria.

CAMBRAI : Bazin, Cagliari, Villard, Quiroga, Osoria, Jecmenica et Kroiss (libéro). Puis Dutra, Marshman, Takaniko, Pire. Entraîneur : Gabriel Denys.

CANNES : Gelinski, Williams, Aciobanitei, Klyamar, Averill, Rodriguez et Mouiel (libéro). Puis Liot, Lacassie, Gruvaeus.

Entraîneur : Luc Marquet.

Après une entame de premier set équilibrée, Cannes faisait la course en tête sur des services de Averill, Williams et Klyamar, et sur un contre de Rodriguez, titularisé au centre en l’absence de Koncilja (4-4 puis 5-9). Devant un public chauffé à blanc, Cambrai ne lâchait rien pour sa première à domicile (14-15). Mais les Nordistes regrettaient leurs quatre fautes sur les cinq derniers points azuréens (23-25). La deuxième manche débutait par un intense mano a mano jusqu’à 11 partout.

Puis Cannes trouvait le premier break sur un contre et un ace de Williams (1113). Après une bonne gestion du « side-out » (jeu avec service), les Azuréens augmentaient un peu leur avantage sur une « pipe » de Aciobanitei (15-18). Mais à 16-19, Cambrai entrait en rébellion et aligna quatre points par ses Brésiliens Cagliari et Dutra (20-19). Et Cannes devait s’arracher pour conclure sur une attaque de Williams et un contre de Lacassie (28-30). La révolte locale se confirmait après la pause avec un début de troisième set tonitruant (7-1 puis 11-4) qui laissait Cannes sans solution ou presque (20-14 puis 25-18).

La remontada

Cette rencontre commençait même à filer un mauvais coton quand Cambrai mena 8-2 dans la manche suivante. Cette fois-ci, il y eut une réaction des Dragons qui grignotaient leur retard (19-16, 23-22) et qui sauvaient quatre balles de set. Mais la cinquième, sur un service canon de Cagliari, amena les deux équipes au tie-break (28-26). Dans la cinquième manche, les Cannois, éprouvés, laissaient filer une belle avance (3-7 puis 10-10), avant de baisser pavillon face à la furia nordiste (18-16).

LAM