Les élèves du théâtre Le Tribunal au banc d’essai
Lancés en septembre, les nouveaux cours de comédie musicale dispensés par la professeure Audrey Harcheb rencontrent un très beau succès. La preuve ? Voilà ce qu’en pensent les débutants !
Pour eux, c’est une forme de respiration. Au propre comme au figuré. Une parenthèse de deux heures pour un apprentissage en douceur. Chaque mardi soir, une dizaine de comédiens en herbe se retrouve sur les planches du théâtre Le Tribunal d’Antibes pour un nouveau cours dispensé par Audrey Harcheb, artiste de comédie musicale depuis l’âge de 16 ans. Le rendezvous des néophytes. « C’est un cours où sont abordées les trois disciplines : le chant, la danse et le théâtre, développe la professeur de 44 ans. Il y avait une demande et le théâtre a répondu favorablement. C’est une manière de réunir toutes ces disciplines de la scène du spectacle vivant. Ça s’adresse à tous les niveaux, si certains ont déjà fait du chant mais sont moins bons en danse, ils peuvent apprendre de nouvelles choses. Il n’y a pas de technique extrêmement poussée. Le but, ce n’est pas d’en faire des professionnels. »
« Pas de jugement »
Les élèves sont attentifs. À l’écoute des conseils de la professeur et de leurs nouveaux partenaires de jeu.
« J’étais client mais je n’avais jamais fait de théâtre, de danse ou de chant, explique Édouard Mathon, nouveau participant. Je m’attendais à quelque chose de très strict, beaucoup moins ludique. Il n’y a pas de jugement, on est là pour apprendre tous ensemble. Je ne me sens pas du tout dépassé, on est à l’écoute de ceux qui peuvent avoir des lacunes ou qui ne sont pas toujours à l’aise. »
Les exercices s’enchaînent, une forme de connexion se crée. Travail
de voix, de respiration, d’improvisation. Certains maîtrisent déjà quelques aspects, d’autres un peu moins. Tous ont des idées et de la volonté. « Les exercices arrivent à se compléter. Le tout fait une harmonie très sympa, ça donne envie de persévérer », souffle l’élève de 30 ans.
Spectacle à venir
Le masque ne semble pas déranger l’assemblée. Le temps file, la seconde heure de cours débute avec la partie comédie musicale. Les Demoiselles de Rochefort débarquent en fond sonore et les élèves reprennent la chorégraphie entamée la semaine précédente. La scène se réveille, les comédiens en devenir prennent leurs marques. Les paroles ne sont pas encore maîtrisées mais une forme de dynamique se met en place. « J’ai cru comprendre qu’il y avait un spectacle à préparer pour la fin d’année, sourit Édouard Mathon. Il y a l’appréhension de savoir ce que ça donne face à un public. Du stress ? Absolument ! Pour le moment on joue entre nous, mais qu’est-ce que ça va donner quand il y aura des gens en face ? » Un résultat à découvrir en juin prochain.
S’il ne reste plus de place pour les cours adultes, Audrey Archeb espère pouvoir lancer un cours enfant le mercredi de h à h. Renseignements par téléphone au .....