La réalité virtuelle fait son entrée à l’Ehpad Bleu d’Azur
Les résidents de l’Ehpad Bleu d’Azur (groupe Korian), à La Bocca, testent la réalité virtuelle. L’équipement, pour l’instant, est en location. Mais l’établissement pourrait bien s’équiper. Entretien avec l’organisatrice de cette expérimentation, l’animatrice Caroline Rossi.
La réalité virtuelle ?
C’est une technologie informatique qui stimule l’utilisateur en le projetant dans un environnement virtuel généré par des logiciels.
Le rôle du casque qui la permet ?
Il englobe tout le champ de vision et projette une petite image pour chaque oeil. Le cerveau rassemble le tout pour les transformer les images, qui bougent en fonction de la position de la tête et de l’angle de vue, en D.
L’avantage pour les résidents ?
Cela permet de les faire voyager en toute sécurité sans demander le moindre effort physique. Une aubaine pour les personnes alitées, ou à mobilité réduite. En plus, avec cette période de crise sanitaire, il est très compliqué, voire impossible, d’organiser un déplacement en dehors de l’établissement pour nos aînées. Ces derniers ne sont pas plongés dans des environnements en D, mais dans des vidéos °.
Il peut s’agir de lieux qu’ils connaissent ou qu’ils découvrent à travers le casque de réalité virtuelle.
Les avantages ?
La période de confinement a laissé ses marques et là nous voyons les sourires, les visages, qui s’éclairent, l’étonnement également. Et nous amenons le voyage jusqu’à eux. Et ils sont réactifs comme l’expriment M. G. : « C’est incroyable, on s’y croirait » ou Mme M. : *en respect des normes sanitaires, le brunch est servi à table. « wouha, oh lala, oh une cascade, je rame, je suis sur un bateau, C’est beau ! »
Qu’en pensez-vous ?
Magnifiques. On voit les têtes qui tournent à droite à gauche. Lorsque l’on enlève le masque, ils montrent sourire et apaisement. Certains se sentent fatigués comme s’ils avaient réellement marché et ils partagent cette expérience en nous racontant ce qu’ils ont vu. C’est aussi un vecteur d’échanges entre résidents et ils veulent recommencer. Plus que jamais, nos résidents, doivent être protégés. Cependant, nous ne devons pas oublier leurs besoins primordiaux : être entourés, se sentir libres et, pourquoi pas, rêver !
Un souhait pour la suite ?
De prolonger cet essai en s’équipant de casque. Nous étudions déjà les moyens pour le réaliser.