« Donner les moyens pour abattre l’ennemi »
« Il y a une volonté du président de la République qui, pour la première fois, désigne l’ennemi. Maintenant, on ne peut plus se bercer d’hommages, de compassion, d’excuses, de promesses jamais tenues. Plus personne n’acceptera qu’il n’y ait pas une action immédiate. Si on continue à vouloir abattre un ennemi identifié par la plus haute autorité de l’État, avec les seules armes de la paix, on ne gagnera pas la guerre. Il faut s’en affranchir.
Il faut réunir le Congrès tout de suite pour prendre des mesures d’exception qui donnent des pouvoirs supplémentaires exceptionnels dans un temps donné au chef des armées, le président de la République. Qu’on lui donne les moyens pour abattre l’ennemi. On doit pouvoir neutraliser tous ceux qui nous attaquent. Il faut expulser les fichés S qui n’ont pas la nationalité française, limiter le droit d’asile, suspendre certaines conventions internationales, supprimer un certain nombre de droits dont bénéficient les familles dont les membres se sont inscrits dans l’inimitié, voire les trahisons à l’égard de notre pays. À ceux qui disent “toutes les libertés se valent”, je dis non, toutes les libertés ne se valent pas. La liberté fondamentale n’est pas la constitution, c’est celle de vivre en sécurité. Je conçois que l’État s’est dépouillé d’un certain nombre de moyens dont ses services de renseignement.
Je réclame la possibilité d’utiliser l’intelligence artificielle, la reconnaissance faciale. Je demande de pouvoir bénéficier du droit à l’information sur ceux qui sont fichés comme personnes dangereuses sur le territoire de ma commune ou ceux qui sont déboutés du droit d’asile. C’est ainsi qu’on pourra remporter cette bataille. J’ai senti que le président de la République en avait la détermination. »