Situation maîtrisée à la clinique Saint George
Le secteur privé est un peu moins sollicité que le public pour la prise en charge des patients Covid. De ce fait, il est moins en tension en termes de ressources humaines.
Le directeur général adjoint de la clinique Saint George à Nice, Sylvain Lambert, fait le point : « notre service d’hospitalisation conventionnelle dédié à la Covid est plein : il compte actuellement patients. Pour le moment, nous disposons de suffisamment de personnel, médical et paramédical. »
Le DG confesse toutefois que l’établissement, comme tant d’autres d’ailleurs, est touché par l’absentéisme en général : « heureusement, assez peu sont liés à des absences pour motif de contamination au coronavirus. » Aujourd’hui, l’hôpital privé niçois prépare la suite : l’heure est à la réouverture de lits de réanimation Covid +. « Lors du confinement, nous avions mis en place un service de réanimation covid, à la demande de l’ARS, et du personnel avait donc été formé. Notre département ayant été relativement préservé, nous n’avions pas accueilli de patients. Aujourd’hui, de nouveau à la demande de l’ARS, nous nous sommes préparés à ouvrir lits de réa Covid. Nous collaborons également avec le public. Nous sommes donc en capacité de les déclencher si besoin. » Là encore, les ressources humaines sont en adéquation avec cette perspective.
La véritable inquiétude de Sylvain Lambert n’est pas cristallisée sur les effectifs – a priori ils suffiront – mais sur d’éventuelles déprogrammations. « Nous nous efforçons de maintenir les programmes. Parce que de nouveaux reports pourraient avoir des conséquences négatives sur la prise en charge des patients hors Covid. Tous nos efforts sont concentrés sur le maintien de l’activité. On le sait, les déprogrammations lors du confinement et la crainte qu’avait la population à consulter ont engendré des retards de diagnostic et de prise en charge délétères. »