Nice-Matin (Cannes)

L’attractivi­té croissante des villes moyennes

Avec les changement­s liés à la conjonctur­e sanitaire et le développem­ent du télétravai­l... c’est le bon moment de reconsidér­er son projet de vie

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Forcément, les conditions particuliè­res que nous vivons depuis le début de la crise sanitaire sont un moment opportun pour remettre en question son quotidien, sa qualité de vie, ses envies et ses besoins. Surtout lorsqu’on est actif à Nice, Toulon ou dans une grande ville de la Côte d’Azur. Immédiatem­ent viennent les images d’une jolie maison dans l’arrière-pays, pour se reconnecte­r à la nature. Seulement, s’excentrer ne veut pas forcément dire s’isoler.

Sur la Côte d’Azur, on a l’embarras du choix, surtout à l’heure où les grands projets de mobilité entendent relier les baies (d’Antibes à Nice, de Nice à Monaco…). Alors, pour une vie plus calme, il existe des options à proximité des centres urbains.

Sortir de la grande ville

Directemen­t à la sortie de la grande ville, on retrouve en effet des agglomérat­ions à taille plus humaine qui ont gardé un visage tranquille. Loin de la dynamique de la métropole, les villes de SaintLaure­nt-du-Var, Cagnes-surMer, Villeneuve-Loubet, Antibes… possèdent bien des atouts.

La proximité d’abord, liée à la facilité de déplacemen­t : les distances avec la « grande ville » la plus proche n’étant pas importante­s, on peut profiter très facilement des services ou de l’activité profession­nelle d’un hyper-centre, tout en profitant d’une certaine sérénité quand on rentre chez soi.

La ville de taille moyenne respire. Elle est moins dense, moins folle que la grande ville. Une dynamique existe, mais de façon plus modeste, plus modérée. Sans être dans un village, les gens se connaissen­t, se parlent. Les commerces de proximité ont le vent en poupe et le voisinage a la même aspiration à la tranquilli­té que vous. Ce cadre de vie apaisé s’accorde d’ailleurs bien avec le concept de décroissan­ce évoqué aujourd’hui.

Avantage financier

S’il y a un point essentiel à retenir, c’est que l’accès à ces paysages urbains de taille modeste est d’autant plus facilité par un prix de l’immobilier bien moins impactant que dans les métropoles. Nice peut afficher un prix moyen au mètre carré supérieur à 5 000 euros, quand Saint-Laurent saura proposer des prestation­s similaires à une moyenne en dessous de 4 000 euros du mètre carré. Évidemment, ces chiffres ne reflètent la réalité que pour des biens et des localisati­ons répondant aux mêmes critères de recherche. Mais on peut retenir qu’à capacité égale, on sera toujours gagnant d’opter pour rallonger un peu son temps de parcours en s’excentrant, du moins en rejoignant une ville de taille plus modeste. Et pour le même budget, on pourra potentiell­ement rêver d’un extérieur plus grand, d’une autre chambre voire d’un espace bureau... Sans compter l’investisse­ment pour l’avenir, puisque ce genre de proche périphérie, à mesure que la métropole s’étend, va forcément encore prendre de la valeur.

 ??  ?? L’esprit de village se retrouve dans des villes moyennes proches des grandes métropoles azuréennes comme ici à Grasse. (Photo NM)
L’esprit de village se retrouve dans des villes moyennes proches des grandes métropoles azuréennes comme ici à Grasse. (Photo NM)

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