Nice-Matin (Cannes)

Ici tout commence TF sort son plat principal

S’inscrivant dans la foulée de Demain nous appartient, Ici tout commence a fait ses grands débuts, tous les jours, à 18 h 30 pour muscler l’access prime time de TF1.

- MATHIEU FAURE mfaure@nicematin.fr

TF1 ne fait pas les choses à moitié. Après le succès de Demain nous appartient, lancé en 2017, la première chaîne d’Europe a décidé de surfer sur la vague et propose, depuis hier, une nouvelle fiction de 28 minutes en format quotidien qui se situe dans le prolongeme­nt de DNA : Ici tout commence. Diffusé du lundi au vendredi à 18 h 30, juste avant Demain nous appartient, TF1 voulait faire de son access prime time une Ferrari. C’est chose faite. Alors que l’action de DNA se situait à Sète, nous voici en Camargue au coeur de l’institut gastronomi­que Auguste Armand (Francis Huster), un chef étoilé renommé dont la fille Rose (Vanessa Demouy) jouait dans DNA. « Tout était prévu depuis un an pour créer une passerelle entre les deux séries. C’est un cercle vertueux, les deux séries vont se nourrir l’une de l’autre. On a créé une osmose entre les deux programmes », avance Vincent Meslet, le producteur. Ainsi, Maxime (Clément Rémiens), Rose et Antoine (Frédéric Diefenthal) vont faire des « allers-retours » entre les deux séries. « C’est le même personnage, poursuit Clément Rémiens qui campe Maxime. Je vais devoir faire le lien entre les deux séries et la plongée dans l’institut se fera à travers mon personnage. » Le casting est solide, c’était l’un des leitmotivs de la chaîne, puisqu’on y retrouve Francis Huster, Elsa Lunghini, Vanessa Demouy, Frédéric Diefenthal, Catherine Marchal, Agustin

Galiana à Aziz Diabaté. Des acteurs confirmés accompagné­s d’une jeune garde. C’est la recette qui se veut épicée et qui donne à cette série des airs de soap à l’américaine. Le site, le fameux institut, fait d’ailleurs très ambiance Poudlard dans Harry Potter. « On voulait que ça ressemble à une université américaine dans l’état d’esprit », poursuit Sarah Farahmand, l’autre coproductr­ice. L’autre élément central de cette nouvelle création TF1 reste la gastronomi­e. «Laplus belle histoire d’amour de cette série reste la cuisine française », assure

Francis Huster, pourtant pas un grand cuisinier amateur ( « Je mets du ketchup dans le poisson, j’ai honte, je fais n’importe quoi. »). « C’est un monde sans pitié, avec une hiérarchie dans la dureté. Il ne fallait pas embellir l’univers de la cuisine. C’est un métier passionnan­t qui engendre des excès », conclut Huster. « C’est un univers particulie­r qui permet d’aborder des thématique­s délicates comme le harcèlemen­t, la difficulté de faire carrière pour une femme, l’usage de la drogue », détaille Catherine Marchal. C’était aussi l’occasion pour de nombreux comédiens de sortir de leur zone de confort à commencer par l’Espagnol Agustin Galiana. « Je sors enfin du rôle de latin lover. On me dit tout le temps que je suis solaire et j’en avais un peu marre. Là, je me retrouve dans la peau de quelqu’un de plus sombre, de plus droit, méticuleux et un peu rigide. »

Au sein de la production de TF1, on croit beaucoup à ce projet qui s’inscrit dans l’air du temps.

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La plus belle histoire d’amour de cette série reste la cuisine”

Ici tout commence, du lundi au vendredi, à 18 h 30, sur TF1.

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