Nice-Matin (Cannes)

Des lycéens inquiets face à un protocole sanitaire « inapplicab­le »

- V. M. vmars@nicematin.fr

Depuis la rentrée, lundi, les manifestat­ions de lycéens s’enchaînent partout en France. C’était le cas mardi à Tocquevill­e à Grasse. Hier matin, c’était au tour d’une centaine d’élèves du lycée Goscinny à Drap. Ils demandent la mise en place d’un télé-enseigneme­nt partiel, comme le prévoit le protocole, « lorsque la situation sanitaire locale le justifie ou si les règles sanitaires sont impossible­s à

», le ministre a aussi décidé des mesures, « à titre exceptionn­el », pour cette année 20202021, où devait pleinement entrer en vigueur le nouveau bac. Les évaluation­s communes (ancienneme­nt appelées E3C) prévues en première et terminale seront annulées et remplacées par le contrôle continu grâce à la prise en compte des notes du bulletin scolaire. mettre en place ». Dans ce cas, les classes sont réparties en demi-groupes qui suivent des cours hybrides, à moitié en présentiel et à distance et cela une semaine sur deux.

La direction de Goscinny a promis de s’y pencher, en élaborant un projet qui devrait être soumis au conseil d’administra­tion du lycée, puis au rectorat de Nice.

Cette mesure concerne l’histoiregé­ographie, les langues vivantes, et la spécialité qui n’est pas poursuivie en terminale, ainsi que les mathématiq­ues pour la voie technologi­que et l’enseigneme­nt scientifiq­ue pour la voie générale.

Les épreuves terminales sur les enseigneme­nts de spécialité prévues en mars prochain seront, elles, maintenues mais leurs modalités adaptées.

Newspapers in French

Newspapers from France