Les entreprises de savoir-faire reconnues
Malgré leur label Qualité Tourisme, les parfumeries de Grasse, les verreries de Biot et la confiserie Florian n’étaient pas assimilées au plan tourisme. Un problème pour bénéficier du chômage partiel
Il aura fallu attendre plusieurs mois pour que les entreprises touristiques de savoir-faire comme les parfumeries grassoises (Fragonard, Galimard et Molinard), les verreries de Biot et la confiserie Florian soient enfin intégrées dans le plan tourisme mis en place dans le cadre de la crise sanitaire. En effet, elles n’étaient, jusqu’ici, pas rattachées à la catégorie tourisme.
« Ce sont 6 mois de combat qui ont mis fin à une anomalie, constate David Lisnard, maire de Cannes et président du Comité régional du Tourisme. Quand le plan tourisme a été conçu, ces entreprises n’étaient pas prises en compte dans cette catégorie pour bénéficier du chômage partiel. Or elles génèrent des droits d’entrée à travers des visites de leurs ateliers et des achats dans leurs boutiques. Elles font partie du tourisme de savoir-faire qui est une spécificité et une fierté, française. »
Le chômage partiel désormais possible
Cette décision, prise par décret le 30 octobre dernier, leur permet donc d’être comprises dans le périmètre des bénéficiaires des mesures de sauvegarde de l’emploi mises en place par l’État, au début de la crise sanitaire. Désormais, ces entreprises labellisées Qualité Tourisme auront accès à « la modulation temporaire du taux horaire de l’allocation d’activité partielle. » En d’autres termes, elles pourront utiliser le chômage partiel pour réduire leur masse salariale, au même titre que les autres entreprises du secteur touristique.
« Continuons de nous battre pour sauver le savoir-faire français, en l’occurrence azuréen et les emplois », insiste David Lisnard.