48 cas positifs dans la police
Un Comité d’hygiène, de sécurité, et des conditions de travail (CHSCT) exceptionnel, demandé par les syndicats de police des Alpes-Maritimes, s’est tenu jeudi soir. Le préfet, Bernard Gonzalez, siégeait en personne. De nombreux clusters se sont en effet révélés dans les différents services des Alpes-Maritimes. Notamment à la Police aux frontières (PAF) de l’aéroport et d’Auvare à Nice (jusqu’à 14 cas), au service de nuit de Cannes, au Centre d’information et de commandement (Cic) ou au commissariat Saint-Augustin à Nice. En tout ce sont 85 fonctionnaires de police qui ont déjà été détectés Covid-19 positif dans les Alpes-Maritimes depuis juillet et la fin de la première vague. Quarante-huit fonctionnaires sont actuellement malades.
« Nous restons très prudents »
L’agence régionale de santé et les services de l’Assurance maladie ont demandé hier aux policiers cas contacts de se mettre en septaine. Une demande faite notamment par le syndicat Unité SGP-Police (06).
Les policiers pourront se faire tester prioritairement dans certains laboratoires identifiés, et ce dès qu’ils seront cas contact de collègues positifs. La mesure devrait permettre de réduire le délai, et donc l’exposition. « Ils devaient auparavant passer par leur médecin », explique Nicolas Vincent pour Alliance Police nationale.
Les syndicats ont également sensibilisé le préfet au problème des masques à cordon, non adaptés à la pratique du terrain. Des désinfections des commissariats et des voitures, plus soutenues, vont également être opérées.