Nice-Matin (Cannes)

Un soulagemen­t pour les entreprise­s grassoises

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« C’est quelque chose que nous avons beaucoup attendu, confie Frédéric Fuchs, à la tête des confiserie­s Florian implantées à Grasse, à Pont-du-Loup et à Nice. Nous en faisions la demande depuis plusieurs mois. Avec  % de notre chiffre d’affaires réalisés avec les touristes et les vacanciers, nous avons été très pénalisés et cette reconnaiss­ance est vraiment une grande satisfacti­on. » Contrairem­ent au premier confinemen­t, les confiserie­s Florian ont le droit d’être ouvertes, cette fois-ci.

« Nous avons prévu d’embaucher pour les fêtes car nous auront beaucoup de colis, poursuit-il. Nous espérons que l’année  sera meilleure, d’autant qu’il s’agira d’une année importante car ce sera les  ans de Florian. »

Même constat pour Eric Fabre, directeur commercial de Fragonard. « Le gouverneme­nt nous avait oubliés, mais tout est arrangé, c’est formidable ,seréjouit-il. La difficulté dans cette décision était de trouver un contour applicable à toutes les entreprise­s de savoir-faire à travers la France. »

Autre parfumeur grassois, Galimard attendait également d’être reconnu comme une entreprise de tourisme. « Nous nous sommes battus pour avoir ça, raconte Stéphane Roux, directeur général de Galimard. Il était indispensa­ble d’être intégré dans le plan. C’est un grand soulagemen­t car nous étions inquiets pour l’entreprise et pour nos salariés. Cela va nous permettre de bénéficier un peu du chômage partiel et de se mettre un peu en sommeil jusqu’à la reprise. »

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