Ils bravent le confinement pour une soirée à Antibes : elle dégénère, les policiers sont obligés d’intervenir
Déjà que ce n’était pas une bonne idée à la base... Lundi, des amis décident de braver le confinement pour se retrouver au domicile de l’un et faire malgré tout leur petite soirée. Sauf que l’ambiance va clairement déraper dans ce logement du quartier du Val Claret d’Antibes.
Lorsque la compagne de l’hôte rentre chez elle et arrive au milieu de la petite sauterie, l’atmosphère change. Un différend éclate entre elle et un ami de son concubin. Allant jusqu’à la menace avec une arme blanche : l’individu sort un couteau. Le tout, sous fond de consommation d’alcool. Les policiers interviennent et emmènent l’homme au poste qui avait caché sa lame dans ses sous-vêtements. Après sa garde à vue qui lui a permis de dégriser, il ressort libre.
La raison ?
Le dossier a fait l’objet d’un classement sans suite au motif 48 pour « préjudice ou trouble peu important ». Un trouble qui aurait pu être évité par une chose très simple : le fait de respecter le confinement.
Il fuit le contrôle et heurte un policier municipal
Un contrôle qui tourne au plus mal. Parce que fuir ne s’impose jamais comme la bonne solution. Et à raison... Lundi après-midi, lors d’un contrôle de vitesse effectué sur la circonscription Antibes-Vallauris, un jeune homme a choisi de se soustraire au contrôle. Sur son deux-roues, il n’a pas décéléré, au contraire. Dans sa fuite, un policier municipal est projeté contre un mur. Ce dernier se retrouve blessé. Sur son scooter, le pilote file. Et se retrouve coincé à Cannes, à un contrôle de CRS. Cette fois-ci, il se résigne à s’arrêter.
Roulant sans permis et sans assurance, il se retrouve inquiété pour son refus d’obtempérer dans la commune voisine. Et pour cause : entre temps, le message radio est parvenu aux forces de l’ordre qui se retrouvent devant lui. Cette fois-ci il n’a pu prendre la poudre d’escampette.
Le préfet saisi pour les caravanes sur l’ex-terrain du CDJ d’Antibes
Les démarches à l’amiable n’ayant pas abouti, une autre procédure vient de s’enclencher. Cela fait six jours que douze véhicules et dix caravanes – vraisemblablement arrivés de Valbonne – se sont installés dans le secteur des Trois-Moulins. Le problème ? Il s’agit d’une occupation sauvage de l’ex-terrain du CDJ.
A ce titre, le préfet a été saisi « pour trouble à l’ordre public ».
Si cette démarche aboutit, elle pourra conduire, si les conditions sont remplies, après mise en demeure de quitter les lieux restée sans effet et avec l’appui des forces de police, à l’évacuation du site.