Le tennis azuréen pleure Gaëlle Boulic
Elle était Bretonne. On ne lui en voulait pas... Impossible. Elle était fière de ses racines. C’est important. Gaëlle Boulic était un soleil. Depuis samedi, il fait nuit sur pas mal de vies. Elle était entrée à la Ligue Côte d’Azur de tennis en après un DESS Management du sport effectué à Nice. Elle ne la quittera plus. Fan de la petite balle jaune mais plus à l’aise face à un dossier qu’au filet, elle avait décidé d’oeuvrer en coulisses et était devenue une organisatrice hors pair. Elle travailla longtemps en tant que conseiller en développement puis s’était investie avec beaucoup d’énergie au sein du pôle digital et événementiel de la nouvelle Ligue PACA. Très professionnelle, louée pour sa gentillesse et sa bonne humeur, Gaëlle était l’interlocutrice de nombreux clubs et une figure incontournable des actions de la Ligue au Masters de Monte-Carlo. Bref, elle était au service du tennis. Et ne faisait pas de double faute. Depuis plus d’un an, elle se battait avec beaucoup de courage contre la maladie, ce qui ne l’empêchait pas de garder dans ses échanges
« un sens de la formule d’une pertinence à nulle autre pareille », comme l’écrit si bien la Ligue sur sa page Facebook. Le déluge de messages et de mots doux suscité par ce texte évoque le climat breton et rappelle une Gaëlle précieuse, authentique, fidèle et généreuse. Ce combat, elle le savait très difficile mais elle l’a mené jusqu’au bout de ses forces pour sa fille Margaux et tous les gens qui l’aimaient et l’appréciaient. Le service des sports de Nice-Matin en fait partie. Tous ceux qui l’ont approchée n’oublieront jamais son sourire. Lumineux. Comme elle.
Une bénédiction aura lieu ce samedi novembre à h en la cathédrale de Vence (ni fleurs, ni couronnes. Un don pourra être fait pour la Ligue contre le cancer).