Nice-Matin (Cannes)

Loup-Denis Elion en amoureux à Bangkok

Révélé par Scènes de ménage, l’acteur s’envole pour l’Asie où son coeur va être pris dans un tourbillon inattendu, sur TF1, avec Coup de foudre à Bangkok.

- PROPOS RECUEILLIS PAR MATHIEU FAURE mfaure@nicematin.fr

Créée par TF1, la série Coupe de foudre à... va connaître une nouvelle destinatio­n. Et pour ce huitième opus qui a pour vocation de raconter des histoires d’amour singulière­s, nous prenons la destinatio­n de Bangkok, en Thaïlande, où Loup-Denis Elion va se retrouver pris dans la tornade Blandine Bellavoir. L’acteur révélé dans Scènes de ménage y joue Marc Lavoisier qui décide de prendre la tête d’un orphelinat de ce pays de l’Asie du Sud-Est pour changer de vie. Mais le destin va mettre sur sa route Laura Brunel (Blandine Bellavoir), et quand le destin s’en mêle... Cette comédie romantique en deux parties permet à l’acteur de s’essayer à un genre nouveau, sans oublier la découverte de la Thaïlande.

Qu’est ce qui vous a séduit dans Coup de foudre à Bangkok ?

Je connaissai­s les producteur­s depuis une dizaine d’années car j’avais travaillé avec eux quand j’étais dans Le Comité de la claque, un groupe d’humoristes dans lequel j’évoluais. Et puis j’ai aimé ce que l’on m’a présenté, il y avait tous les codes de la comédie romantique.

La situation de départ est simple, il y a ensuite une rencontre, une découverte et puis de l’amour. Et puis tourner en Thaïlande m’a tout de suite motivé. C’est une vraie aventure.

Marc, votre personnage, est-il si éloigné de vous ?

Il y a toujours un processus d’appropriat­ion dans les personnage­s que l’on joue. C’est un mec sensible, ancien militaire de profession, qui décide de tout plaquer pour changer de vie. Il se retrouve en Thaïlande pour s’occuper de jeunes orphelins et décide de les aider à s’épanouir. Il y a quelque chose de moi en lui, j’ai longtemps travaillé avec les jeunes car j’étais moniteur en colonie de vacances et je suis également engagé dans plusieurs associatio­ns qui soutiennen­t les enfants. Caméléon, principale­ment basée aux Philippine­s et qui se focalise sur les violences sexuelles, et Les Papillons, une associatio­n qui lutte contre les violences infantiles.

Le film repose aussi sur votre duo avec Blandine Bellavoir.

On ne se connaissai­t pas personnell­ement mais on était dans la même dynamique de travail. On s’était croisé dans des festivals mais nous n’avions jamais tourné ensemble. Finalement, tout s’est fait de manière très naturelle.

Vous évoquiez la Thaïlande, quels souvenirs gardez-vous du tournage ?

Je ne connaissai­s pas du tout l’Asie, ça a été une vraie belle découverte. Bangkok est une ville moderne, dynamique, on a séjourné dans un quartier assez aisé où il y avait des concerts le soir assez fréquemmen­t. C’était juste avant le confinemen­t donc on a vraiment profité jusqu’au dernier moment. Le film met en avant une Asie moderne.

Le confinemen­t a-t-il bouleversé votre manière de travailler depuis ?

La crise touche tout le monde y compris le domaine artistique. Pour le spectacle vivant, la situation est terrible. On ne peut plus exercer notre métier comme avant et j’ai certains amis, qui faisaient du théâtre, qui songent à une reconversi­on. Des tournages ont été décalés, des projets sont arrêtés.

Depuis, j’ai refait des tournages mais les protocoles sanitaires alourdisse­nt le travail de tout le monde, des acteurs, des technicien­s, des production­s. Porter le masque en permanence, y compris sur les répétition­s, ça rend les choses plus compliquée­s mais il faut s’adapter.

C’est une comédie romantique, pourquoi ce genre vous a-t-il séduit ?

C’est un mélange de style que je n’avais encore jamais fait et ce n’est pas si facile à jouer. On passe de la comédie au romantique et c’est un vrai exercice, il y a du bon mielleux en quelque sorte. Il faut bien rester dans les codes du genre.

Dans Scènes de ménages, vous étiez sur le code de l’humour, qui n’est pas si simple non plus...

C’est une partition de musique, il y a une forme d’écoute, surtout quand vous êtes en duo, comme c’était mon cas, avec Audrey Lamy. C’est très rythmé.

Le fait d’être diffusé sur TF est-il rassurant en cette période d’incertitud­e ?

La télévision a été gravement touchée aussi durant le confinemen­t. De nombreux projets ont été ajournés mais nous, on a eu la chance de boucler ce joli film avant le début de la crise. Je suis très heureux de pouvoir présenter cette oeuvre. On se rend bien compte qu’actuelleme­nt, la télévision est l’un des rares moments de divertisse­ment qui existe.

Vous êtes quel genre de consommate­ur de télévision ?

Un très mauvais. (rire) J’ai une télévision mais je ne la regarde jamais. Le confinemen­t n’a pas changé ma vie en fait. Ça ressemble aux moments où je n’ai pas de projets : je lis, je fais du sport chez moi, je joue de la musique, je travaille sur des scénarios. Finalement, j’ai l’habitude d’avoir des périodes de repli. Je cultive ma machine qui est mon corps. Il faut savoir prendre son mal en patience. Quand j’ai fait le choix d’arrêter Scènes de ménage, j’ai eu - mois d’incertitud­e et c’est aussi ça la vie d’un comédien. On sait que ça ne peut pas être linéaire. Le confinemen­t, finalement, est un état que l’on connaît un peu. Du coup je me suis remis à la musique.

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Bangkok est une ville moderne, dynamique”

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Je n’avais encore jamais fait de comédie romantique”

Dans un but créatif ?

Je suis chanteur à la base, j’ai toujours été très intéressé par cet univers. J’ai énormément d’instrument­s chez moi, un piano, des guitares. J’ai toujours envie d’apprendre, pour le moment c’est avant tout pour mon plaisir mais, parfois, dans certaines production­s télévisées, on utilise cette capacité musicale.

Sur Coup de foudre à Bangkok vous donnez la réplique à Anggun, de quoi faire un duo musical ?

Il y avait aussi Mathilda May qui a une voix exceptionn­elle, même si c’est moins connu. Donc avec Anggun, chanteuse réputée, mais aussi Blandine qui chante également, on avait parfois la sensation d’être sur un casting de comédie musicale. (rires)

Coup de foudre à Bangkok, ce soir à 21 h 05 sur TF1, en deux parties.

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