LES CLASSEMENTS
Grand Prix de Turquie :
1. Lewis Hamilton (GB/Mercedes) les 309,396 km en 1 h 42’19’’313
2. S. Pérez (MEX/Racing Point) à 31’’633
3. S. Vettel (ALL/Ferrari) à 31’’960
4. C. Leclerc (MON/Ferrari) à 33’’858
5. C. Sainz Jr (ESP/McLaren) à 34’’363
6. M.Verstappen (PB/Red Bull) à 44’’873
7. A. Albon (THA/Red Bull) à 46’’484
8. L. Norris (GB/McLaren) à 1’01’’259
9. L. Stroll (CAN/Racing Point) à 1’12’’353
10. D. Ricciardo (AUS/Renault) à 1’35’’460
11. E. Ocon (FRA/Renault) à 1 tour ...
13. P. Gasly (FRA/AlphaTauri) à 1 tour...
Championnat pilotes :
1. Lewis Hamilton (GB)
2. Valtteri Bottas (FIN)
3. Max Verstappen (PB)
4. Sergio Pérez (MEX)
5. Charles Leclerc (MON)
6. Daniel Ricciardo (AUS) ...
10. Pierre Gasly (FRA)
12. Esteban Ocon (FRA)
18. Romain Grosjean
307 pts 197 pts 170 pts 100 pts 97 pts 96 pts
63pts 40 pts 2 pts...
Championnat constructeurs :
1. Mercedes 504 pts
2. Red Bull-Honda 240 pts
3. Racing Point-Mercedes 154 pts...
« Rêvez l’impossible »
A sa descente de voiture, «sansvoix» , les larmes aux yeux, le désormais septuple champion du monde a remercié son écurie «qui (lui) donne ces moyens et ces opportunités » et dont « le parcours est monumental », ses fans, la « Team LH », et sa famille. Ce septième titre record, le premier et unique pilote noir de la catégorie reine du sport automobile, issu d’un milieu modeste, l’a dédié « aux enfants pour qui il est important de voir cela ». « Rêvez l’impossible, poursuivez ce rêve, ne doutez jamais de vous », a-t-il exhorté.
Dernier rival du champion britannique, son équipier Valtteri Bottas, qui promettait jeudi de faire son possible pour « retarder » son sacre, n’a pas tenu parole.
Après avoir enchaîné les fautes de pilotage sur une piste détrempée, le Finlandais est 14e à un tour et hors des points.
Vettel enfin sur le podium
Après 2008 avec McLaren et 2014, 2015, 2017, 2018 et 2019 avec Mercedes, Hamilton, 35 ans, est donc assuré du titre en 2020 et égale un nouveau record de la légende Schumacher, après avoir battu celui des victoires (94 contre 91), des podiums (163 contre 155) et des pole positions (97 contre 68).
Pour Mercedes, c’est une septième couronne des pilotes d’affilée depuis 2014, qui s’ajoute à la septième des constructeurs coiffée consécutivement lors de la manche précédente. A l’issue d’une course à rebondissements, ponctuée de tête-à-queue et de sorties de piste, Hamilton est accompagné sur le podium par le Mexicain Sergio Pérez (Racing Point), pour la neuvième fois de sa carrière, et l’Allemand Sebastian Vettel (Ferrari), qui monte sur la boîte pour la première fois au cours d’une saison 2020 compliquée.
Vendredi et samedi, il avait disparu de la circulation, ou presque. Successivement éclipsé par Max Verstappen, champion des essais libres, et Lance Stroll, poleman tombé du ciel. Perdu de vue, mais pas longtemps. Jusqu’à l’heure des braves, très exactement. Hier, comme par enchantement, on a retrouvé Lewis au pays des merveilles. En mode métronome. Surfant entre les innombrables pièges humides de cette piste turque déguisée en patinoire. Seul sur sa planète. Au sommet de son art. Plus souverain que jamais. Comme un pacha couronné à ‘‘Glistanbul’’, quoi ! Pour rejoindre le baron rouge Michael Schumacher au firmament, l’étoile noire de Mercedes a brillé de mille feux, reléguant Sergio Pérez, le meilleur des autres, à plus d’une demi-minute... et Valtteri Bottas, son voisin de stand, humilié une énième fois, à un tour. Excusez du peu. Et maintenant ? Là-haut, au septième ciel, gageons qu’un grand huit inédit lui tend les bras. En attendant, le voilà fin prêt à négocier sa prolongation de contrat.
À un tarif juste colossal ou carrément démesuré ? Faites vos jeux, Mister Hamilton !