Le virus circule moins activement…
Les résultats des dépistages fournis par les laboratoires à l’Agence nationale de santé confirment l’inversion des courbes : depuis début novembre, le nombre de nouveaux malades décroît chaque jour.
Le taux d’incidence baisse enfin…
Après avoir été multiplié par quatre en octobre, le « taux d’incidence » (comprendre : le nombre de tests PCR positifs pour 100 000 habitants, sur sept jours) a atteint le 4 novembre un plus haut, à 370 (un taux de 50 suffit à passer en rouge). Depuis, il baisse régulièrement et est retombé à 220 la semaine dernière. Ce qui demeure élevé, mais inférieur à la moyenne nationale (249).
... le taux de positivité aussi…
Le taux de positivité des tests PCR (comprendre : le pourcentage de tests qui s’avèrent positifs) corrobore l’amélioration constatée par Olivier Véran : après avoir approché les 19 % début novembre (un malade détecté sur cinq personnes testées !), il a amorcé sa décrue pour revenir, selon les dernières données, en dessous de 15 %.
C’est mieux, mais encore largement supérieur au seuil d’alerte (à 5 %, l’indicateur passe du vert à l’orange ; à 10 %, il vire au rouge).
... et le « R » repasse dans le vert
C’est, à ce jour, le seul indicateur repassé dans le vert : le nombre de reproduction effectif (le fameux « R0 »), qui indique le nombre moyen de personnes contaminées par un porteur du virus, est repassé sous la barre de 1 après avoir entamé, lui aussi, une baisse début novembre. Selon les dernières données de Santé publique France, dix malades contaminent, aujourd’hui, moins de huit personnes (contre quatorze au reconfinement). Un signe supplémentaire du ralentissement de la circulation du virus.
« Un R inférieur à 1 reflète une diminution du nombre de nouveaux cas (...) alors qu’un R supérieur à 1 traduit une tendance à l’augmentation du nombre de cas » ,décrypte le ministère de la Santé sur son site Internet.