Nice-Matin (Cannes)

Marie-Sophie Lacarrau face au défi du  h de TF

Le 4 janvier, elle s’installera dans le fauteuil occupé pendant 33 ans par Jean-Pierre Pernaut. De passage à Nice-Matin hier, Marie-Sophie Lacarrau se confie

- DENIS CARREAUX

Comment se prépare-t-on à prendre les rênes du premier journal télévisé d’Europe ?

Je me prépare à relever un énorme défi. J’ai l’avantage d’avoir le temps de pouvoir prendre mes marques. Cela fait déjà plusieurs semaines que je suis dans les locaux de TF à Boulogne. Je rencontre les équipes, la rédaction parisienne. Et dans la mesure où les régions sont la colonne vertébrale de ce  h, je prends le temps de faire un tour de France à la rencontre des correspond­ants. Cela permet de se projeter ensemble sur cette nouvelle page du  h que l’on va écrire. tous les jours, nous déjeunons régulièrem­ent ensemble et échangeons énormément sur sa vision du journal, sa manière de le concevoir, de choisir les sujets.

Je me suis déjà retrouvée aussi en plateau derrière les caméras et suis souvent en régie pendant qu’il présente le  h. Nous sommes dans un passage de relais et de flambeau. C’est un gage de sérénité pour moi.

Allez-vous conserver l’ADN du  h de Jean-Pierre Pernaut, très tourné vers les régions ?

Clairement, oui. L’ADN de ce  h ne changera pas. Il restera très ancré dans les régions. Nous continuero­ns à évoquer les problémati­ques des territoire­s, de mettre en avant les savoir-faire et les artisanats locaux. C’est un ADN qui me correspond. Je viens des régions, je suis très attachée à mes racines terriennes et en suis très fière. Je vais marcher dans cette ligne-là en apportant ma personnali­té.

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L’ADN du journal ne changera pas”

On découvrira donc bientôt votre touche personnell­e...

Évidemment. Avec le temps et par petites touches, j’apporterai ma personnali­té, mes conviction­s, mes envies, mes goûts, mais en restant vraiment ancrée dans les territoire­s.

Vous vivez vos derniers moments de tranquilli­té ?

Peut-être ! (Rires) J’ai, en tout cas, le temps de me préparer. À partir du  janvier, j’aurai certaineme­nt un peu moins de temps pour moi, mais ce sera très stimulant. J’aurai tout mon esprit focalisé sur une très lourde tâche. Je me sens déjà au travail et je savoure ces moments.

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