Pas d’OM-Nice en ?
La Ligue de Football Professionnel a officiellement reporté à une date ultérieure le derby prévu samedi à Marseille. Le calendrier chargé devrait repousser le rendez-vous à l’an prochain
La Ligue de Football Professionnel (LFP) a officialisé mardi ce qui était pressenti depuis plusieurs jours : l’Olympique de Marseille ne recevra pas l’OGC Nice ce samedi au Vélodrome. La faute à l’épidémie de Covid qui a contraint le club azuréen de fermer son centre d’entraînement deux jours après le derby contre Monaco (12). « Plus d’une douzaine de joueurs et membres de l’encadrement professionnel de l’OGC Nice ont été testés positif à la Covid-19. Face à cette situation qui concerne aussi ses équipes de jeunes, l’OGC Nice a pris la décision de fermer le centre de formation et la zone sportive professionnelle du bâtiment. »
Qui a été testé positif ?
Samedi 7 novembre, veille du derby, l’inquiétude pointait déjà chez quelques salariés. De nombreux cas positifs avaient été révélés
“Il
n’y a pas la moindre malveillance. Ce n’est pas Nice qui décide d’un report, ni l’OM, c’est un protocole mis en place par la Ligue, et paraphé par tous les clubs. Notre calendrier aussi est surchargé.”
De Julien Fournier, directeur du Football Ineos, dans l’édition d’hier de L’Equipe. dans les effectifs de jeunes, laissant planer l’hypothèse d’un cluster à l’image du RC Lens, contraint de fermer son centre de formation fin octobre. Le lundi, la crainte était donc confirmée avec plusieurs membres de l’équipe professionnelle contaminés, dont les internationaux Pelmard, Ndoye et Atal, ou encore Rony Lopes, Lees-Melou et Benitez. Des membres du staff, comme le docteur du club, n’ont pas échappé à la contagion.
A quand la reprise des entraînements ?
Aucun n’aurait manifesté de symptômes inquiétants. Après une période de quatorzaine bouclée par un test négatif qui les autorise à reprendre les séances collectives, tous les contaminés sont attendus avant la fin de semaine dans la Plaine du Var.
L’effectif a dès lors été divisé en deux groupes en attendant le retour des internationaux, les négatifs s’entraînent le matin avec Patrick Vieira tandis que les positifs reprennent le rythme avec l’un de ses adjoints l’après-midi. Avec une préparation désormais tournée vers la réception du Slavia Prague, jeudi 26 novembre en Ligue Europa (21h). Soit dix-huit jours après le dernier match du Gym.
« Ce n’est probablement pas une préparation idéale mais la Covid touche malheureusement le monde entier, le football doit s’adapter, relativise Julien Fournier, avant de rappeler que « le Slavia Prague avait des joueurs en moins contre nous, et ils nous ont battus. C’est un paramètre avec lequel tous les clubs doivent composer, nous n’aurons aucune excuse. »
En ce qui concerne la réouverture du bâtiment, elle n’est pas encore programmée, toujours selon le directeur du football Ineos. « Conformément au protocole sanitaire, la plupart des employés sont en télétravail dans le but d’avoir l’effectif le plus réduit possible sur place. »
Quelles dates possibles pour le report ?
Avec une phase de groupes retour à boucler dans sa compétition européenne, le Gym enchaînera neuf rencontres d’ici le 23 décembre (voir agenda). Un programme surchargé que partage également l’OM, engagé en Ligue des champions, sans compter que les Olympiens ont déjà un match à recaser avec le report de Marseille-Lens prononcé en octobre (9e journée).
C’est d’ailleurs pour cette raison que les dirigeants phocéens n’avaient pas eu la délicatesse de soutenir le Gym dans sa demande de report formulée dès la semaine passée. Le président Jacques-Henri Eyraud avait appelé son homologue Jean-Pierre Rivère pour avoir un complément d’informations, une démarche plus audible que le communiqué diffusé sur le site du club olympien. «Une telle décision, à plus d’une semaine de la rencontre, paraîtrait étonnamment prématurée et serait en totale contra- diction avec l’esprit du protocole d’organisation des matches (…) qui avait précisément pour but de permettre à un maximum de matches de se dispu- ter. Il est aujourd’hui impossible d’affirmer que l’OGC Nice, l’autre victime de ce contexte troublé, ne dispose pas actuellement d’au moins vingt joueurs professionnels, dont un gardien de but, aptes à disputer la rencontre prévue le 21 novembre prochain. » Touché en septembre par une hécatombe qui l’avait également contraint de fermer son centre en septembre et de reporter la réception de Saint-Etienne, l’OM a la mémoire courte en prime de sa mauvaise foi. « Il suffisait de lire le règlement » regrette Julien Fournier en référence au protocole qui englobe cas positifs et joueurs en phase de reprise dans ses articles, comme la quinzaine obligatoire sans compétition à observer (sauf dérogation demandée par le club).
La LFP l’a confirmé, le Gym était donc dans son bon droit et le report
Jeudi novembre
Jeudi décembre
Jeudi décembre
Nîmes - Nice Mercredi décembre h
Averti 3 fois en moins de 10 matchs de L1, le milieu devait purger un match de suspension au Vélodrome. Ce sera contre Dijon finalement, à l’Allianz.