Ben Arfa, toujours là
Ses premières fulgurances bordelaises n’ont pas encore été récompensées mais en à peine un mois de présence, Hatem Ben Arfa joue déjà l’éclaireur d’un collectif en souffrance, comme il y a deux ans à Rennes (une saison en 2018-2019 ; 9 buts et 6 passes décisives), qu’il visite ce soir avec les Girondins (19h).
« Rennes, de bons souvenirs »
Devant les micros, HBA a invoqué la « question bateau »,
quand on lui a demandé ce que cela lui faisait de retrouver son ancienne équipe... « La semaine prochaine, je vais aller à Paris. Quand je vais à Nice, c’est pareil, quand je vais à Marseille... Vous allez tous les faire parce que j’ai joué dans plein de clubs dans ce championnat ».
Du Ben Arfa dans le texte. Déroutant. Avant de se ressaisir. « J’ai gardé de bons souvenirs avec un trophée
(Coupe de France) après 50 ans d’attente dans une ambiance exceptionnelle et une belle épopée en Ligue Europa avec des déplacements, là aussi, exceptionnels. Maintenant je joue contre eux avec Bordeaux et j’espère qu’on y va pour gagner ».
Julien Stephan : « Aujourd’hui, je le gèrerais peut-être différemment »
En Bretagne, l’aventure commune avec Julien Stéphan avait, finalement, tourné court.
Notamment après que l’exNiçois se soit fendu d’une petite phrase assassine, restée dans les mémoires...
« Niveau jeu, Rennes, c’est limité » avait balancé HBA après un nul concédé contre Guingamp (1-1), prélude d’un divorce à venir.
Cette semaine, Julien Stephan a éludé cette fin de bail, en conférence de presse d’avant-match.
« Je ne voudrais pas qu’on se souvienne de Hatem et de son passage à Rennes uniquement avec cette sortie-là. C’est un joueur très talentueux, un joueur différent, qui a une manière de fonctionner aussi différente de beaucoup d’autres joueurs. C’est une grande richesse d’avoir pu connaître ce fonctionnement-là, d’avoir pu connaître ce type de joueur. Si javais un joueur comme ça aujourd’hui à entraîner, je le gèrerais peut-être différemment qu’il y a deux ans » a reconnu volontiers le coach breton.