Nice-Matin (Cannes)

Comment à Biot   ils font face à la situation

Bien entendu les chiffres d’affaires des commerçant­s de la zone sont en baisse. Mais tous s’adaptent aux circonstan­ces pour maintenir le lien avec les clients

- MICHAEL DEL GIUDICE

Comment les commerçant­s de Biot 3000 s’adaptent-ils à cette nouvelle période de restrictio­ns ? Au détour des discussion­s avec les différents profession­nels, les stratégies adoptées divergent. Entre livraisons et click and collect, ceux qui sont restés ouverts font de leur mieux pour continuer à maintenir à flot leur commerce.

Jean Marc Creutzer, le Lotus fleurs

Je n’ouvre que le matin, de  heures à  heures. Toutes les ventes se font sur commande, il n’est pas possible de rentrer dans le magasin. Notre chiffre d’affaires est incomparab­le avec les années passées : même si nous faisons quelques livraisons, nous ne sommes qu’à  %. Il est difficile de faire comprendre le click and collect aux gens. Nous ne pouvons plus avoir de stock, sinon les fleurs s’abîmeraien­t. Les commandes ne peuvent pas se faire la veille pour le lendemain. Nous pouvons continuer à vendre cette fois-ci, car les horticulte­urs peuvent nous livrer, nous ne sommes pas bloqués dans notre approvisio­nnement. Nous sommes des privilégié­s comparés à d’autres commerçant­s qui eux sont fermés.

Philippe Brion, artisan boulanger À Biot , nous sommes des commerces de proximité donc l’impact est moindre. Les répercussi­ons de ce nouveau confinemen­t, je le vois pour ma partie salon de thé et sur les événements et mariages qui n’ont pas lieu. Les gens consomment autrement, c’est différent du premier confinemen­t. Nous n’étions ouverts que le matin, pour celui-ci les horaires n’ont pas changé. Les plus impactés sont ceux qui ne peuvent faire que du snacking. Nous nous adaptons à la demande. Les gens se regroupent à sept ou huit et nous faisons des livraisons par quartiers.

Angélique Pierson Lou pitchin primeur

Je n’ai pas l’impression que l’on soit réellement confiné quand je vois les gens en extérieur et en grande surface. Nous avons la même clientèle. Les horaires sont les mêmes mis à part que nous fermons plus tôt le soir. L’affluence est différente par rapport au premier confinemen­t, les gens consomment moins local maintenant, nous n’assistons pas au même élan. Nous ne faisons pas de click and collect et nous n’avons fait qu’une seule livraison. Au niveau de l’approvisio­nnement nous pouvons être livrés normalemen­t sans difficulté­s.

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De gauche à droite : Angélique Pierson, Jean Marc Creutzer et Philippe Brion.
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(Photos M. D.-G.)
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