La stratégie azuréenne pour reconquérir les touristes
Dans un contexte où toutes les évolutions, et parfois les pires, sont possibles, les actions de relances se doivent d’être multiples et flexibles.
C’est sur cette ligne que le Comité Régional de Tourisme (CRT) Côte d’azur a dévoilé hier ses principales orientations stratégiques pour redonner de la vitalité à la filière touristique. Une filière toujours fragilisée par la crise sanitaire de la Covid-19 et de la tempête Alex pour le Haut et Moyen-pays azuréens.
■ objectifs
David Lisnard, président du CRT et Claire Behar, la directrice générale, ont dévoilé un plan, d’un budget global de 2,3 millions d’euros [dont 1,5 million pour les scénarios, voir plus loin], visant deux objectifs pour 2021.
Le premier étant d’accentuer les efforts de réassurance et de conversion de la destination auprès d’une clientèle socle venant de France et de l’europe de proximité, à l’année. Ensuite, le CRT souhaite attirer les nouvelles générations dites « hautement volatiles » (génération Z, millenials...), mais moins sensibles aux préoccupations sanitaires, en privilégiant de nouveaux axes pour les séduire.
■ positionnements
Pour réaliser ces objectifs, le CRT s’appuie sur sept positionnements ciblés en raison de leur attractivité et leur résilience face à la crise. Il s’agit du sport (et les activités de plein air dont le vélo), du nautisme, de la culture (la thématique des jardins sera à l’honneur en 2021), du haut de gamme (offre drainant une clientèle à fort pouvoir d’achat), du tourisme d’affaires (stratégie offensive de repositionnement de la destination), de la consommation de loisirs et du tourisme écoresponsable (tendances green et slow-tourisme).
■ scénarios
Le CRT Côte d’azur a présenté un plan d’actions combiné à une nouvelle stratégie de promotion pensée selon 3 scénarios, à déployer en fonction de la situation sanitaire et de l’ouverture des marchés.
La stratégie de base s’articule autour des actions digitales vers l’international (webinaires, workshops dématérialisés, etc.)
La première option implique des actions orientées vers les marchés européens de proximité (principalement l’allemagne, le Royaumeuni, l’italie, la Scandinavie, la Belgique et la Suisse).
La seconde option concerne des actions supplémentaires vers les marchés « Grande Russie » et longs courriers ciblés en cas de réouverture plus large des frontières.
« À plusieurs reprises par le passé, notre destination Côte d’azur a su démontrer toute sa capacité d’adaptation et de rebond. Le contexte d’aujourd’hui nous démontre plus que jamais l’impérieuse nécessité pour notre économie touristique de nous adapter avec réactivité aux conditions de marché », a commenté David Lisnard.