Medi Meyz hautes sphères
Ancien basketteur, l’antibois est désormais un DJ et producteur en pleine ascension. En attendant la sortie de son premier album, il présente Bangobang, un morceau avec Soprano et Lartiste.
Comme basketteur, Mehdi Messadia avait entrevu le monde professionnel au milieu des années 2000 avec Antibes, avant d’être stoppé par des blessures. Alors, pour sa « deuxième vie », dans le domaine de la musique, l’ancien meneur de jeu semble bien décidé à ne pas laisser passer sa chance.
Dans les colonnes de notre journal, il y a quatre ans, celui qui se fait appeler Medi Meyz se caractérisait par un étonnant mélange d’humilité et de détermination. Pas des paroles en l’air. Car depuis, le trentenaire a fait du chemin.
D’abord DJ dans des soirées azuréennes organisées par son frère,
Yamen, puis dans de gros clubs français, tunisiens ou marocains, il a ensuite enchaîné les collaborations en tant que producteur. Avec Tunisiano, ancien membre du groupe Sniper, Mokobé, pilier du 113, ou encore avec le duo OR, il a empilé les morceaux largement écoutés sur Youtube (avec six vidéos entre 1 et 7 millions de vues).
Bercé par le hip-hop et le funk
Puis il est devenu le DJ officiel de Vegedream, l’homme porté par le titre Ramenez la coupe à la maison ,le I Will Survive des Bleus vainqueurs de la Coupe du monde 2018. « J’ai vraiment eu de la chance, ça m’a permis de faire de belles rencontres », glisse Medi Meyz.
Signé chez Aldam Productions, une filiale d’universal qui chapeaute également la carrière de la Cannoise Eva Queen, l’antibois assure avoir « toujours baigné dans le hip-hop et le funk ».
S’il fallait à tout prix le ranger dans une case, on dégainerait certainement l’étiquette « pop urbaine », au vu prédisposition à composer des instrus qui donnent envie de pousser le son à fond dans la voiture, avec les lunettes de soleil calées sur le nez. Mais Medi Meyz, lui, se laisse la liberté d’aller sur tous les terrains. « Quand je collabore avec un artiste, j’aime m’adapter et ne pas l’éloigner trop de son univers. »
Sur sa lancée
Dans le courant de l’année 2021, le public pourra découvrir le sien sous toutes les coutures au travers d’un album comportant quatorze titres, « avec du rap, du funk, des morceaux plus love et d’autres pour s’ambiancer ». De nombreux invités, parmi lesquels le rappeur marseillais Kofs et la chanteuse R’N’B Lynda, seront de la partie. En attendant, Medi Meyz peut se réjouir d’avoir réussi un joli coup. Prévu de longue date, un titre avec le très populaire Soprano a enfin pu voir le jour. Sur Bangobang, dont le clip devrait être tourné prochainement, on retrouve aussi Lartiste, autre habitué du sommet des charts, ainsi que le jeune Belge Ritchy Boy. « Je suis très fier d’avoir travaillé avec Soprano et Lartiste, ce sont des références. Un son comme ça, ça peut ouvrir encore d’autres portes », estime Medi.
Dans un coin de sa tête, le Sudiste a déjà noté une autre envie, celle de produire un morceau avec le nouveau roi du rap marseillais (et pas seulement), Jul. « Humainement et artistiquement, c’est quelqu’un que je respecte énormément. »