Les objectifs
« Ne pas oublier la
L’europe vient ainsi à la rescousse d’un Etat confronté à
Elle a publié sur Facebook une lettre ouverte incisive à Jean-pierre Vassallo, le maire de Tende. Sujet principal : la course au Fonds de solidarité européen. La Roya y a-t-elle bien postulé ? « Comme il y a un seul dossier par région, j’avais peur que la Roya soit mise de côté, et qu’elle rate le délai de douze semaines à partir de la date déclarée de la catastrophe naturelle », justifie Michèle Ducas. Cette sexagénaire a posté sa cyber-alarme depuis Nantes, où elle réside. Parce qu’elle est « Tendasque d’origine par [s]a mère depuis des générations ». Mais aussi parce que sa société de consulting est « spécialisée dans le montage de dossiers de financements publics pour les entreprises ». L’exercice présente, il est vrai, des points communs.
Vérifications faites, c’est donc à la préfecture de porter le dossier pour nos vallées. Et non aux collectivités. Mais Michèle Ducas, à l’instar des contacts qu’elle a gardés à Tende, redoute « que la vallée de la Roya soit oubliée, parce qu’elle est économiquement moins intéressante que les deux autres. Ce qui m’intéresse, c’est la survie de la vallée. » À ses yeux, cela passe par le Fonds européen de solidarité. Mais aussi par d’autres leviers comme le fonds Interreg. « Il y en a un entre la Savoie et Turin, sur le thème “Développons les zones rurales ”. Il nous faut un projet aussi ! »