Polygone Riviera : « Nous sommes intransigeants sur le respect des règles sanitaires »
L’image de la file de clients attendant à l’entrée de Primark à Polygone Riviera à Cagnes-sur-mer, ce samedi de réouverture des magasins « non essentiels », a suscité une marée de commentaires sur la page Facebook de Nice-matin et sur les réseaux sociaux. « Les magasins et nous, nous appliquons et nous faisons appliquer le protocole de sécurité », tient à rappeler la direction de Polygone Riviera que nous n’avions pas pu joindre ce samedi.
Premier point : la jauge maximum est de 10 116 personnes en même temps dans tout le centre commercial (à peu près le même chiffre qu’à Cap 3 000). « C’est l’application stricte de la formule gouvernementale appliquée à la surface du centre commercial », explique Hugo Rey, le directeur de Polygone Riviera. Le nombre de clients est connu en temps réel grâce aux capteurs et à une application. Il est contrôlé en permanence par la direction et les équipes de sécurité.
« Ce samedi, le pic a été de 5 500 clients en même temps. Bien qu’il y ait eu beaucoup de monde, on est donc restés nettement en dessous de la jauge. S’il y a eu de la queue à l’entrée d’un certain nombre de magasins, c’est précisément pour respecter la jauge de chaque enseigne. C’est donc plutôt bon signe ». Le directeur fait remarquer qu’à Polygone, l’attente se fait à l’air libre, ce qui limite les risques de contamination.
Deuxième point, le respect des mesures-barrières : « Nous sommes intransigeants sur le respect des règles : distanciation, masques, sens unique de circulation… Nous avons doublé le nombre des personnels de sécurité chargés de les faire respecter, et ils font leur travail, ce qui n’est pas toujours facile. Les magasins jouent parfaitement le jeu. La plupart des clients aussi. Il y a des bornes de gel partout et des haut-parleurs diffusent régulièrement des rappels des règles. ».
Troisième point : « Afin d’étaler davantage les visites, Polygone Riviera est ouvert une demi-heure de plus en semaine et deux heures de plus le dimanche. Dans le même but, nous avons aussi mis en place un outil de prise de rendez-vous pour les magasins ». Hugo Rey conclut : « Nous sommes tristes pour les commerces et les salles de spectacles et de sport qui n’ont pas pu rouvrir. Mais nous n’y sommes pour rien. Ce sont des décisions gouvernementales que nous ne faisons qu’appliquer. Et nous sommes nous aussi impactés à travers nos restaurants, notre cinéma et le casino ».