La mission locale reprend du service
La mission locale accompagne les jeunes de 16 à 25 ans non scolarisés de la commune et les soutient dans leurs recherches d’emploi ou de formation. Elle les aide aussi bien dans le cadre de leur orientation professionnelle que leur insertion sociale (logement, mobilité et santé).
Elle a toujours été présente au sein de la commune, «à la base comme une antenne à part entière, puis transformée en permanence sous la précédente municipalité », précise Delphine Barthélémy, sa directrice. La permanence a repris du service depuis septembre avec le recrutement d’une nouvelle personne. « Le bureau est mis à disposition par la commune. Nous effectuons une permanence tous les lundis et mercredis, de 13 h 30 à 17 h 30, essentiellement sur rendez-vous pour s’adapter à la période sanitaire actuelle » confirme Mariangela Masota, affectée à Biot. Sur la commune, soixante et un jeunes sont suivis activement par la mission locale. « 60 % ont entre 18 et 21 ans, un seul est mineur et tous les autres sont âgés de 22 à 25 ans. Les missions sont très diversifiées : une aide leur est apportée dans leur retour à l’emploi et pour leur réorientation, en finalisant avec eux leur projet. »
Suite aux aides annoncées par le gouvernement en matière d’apprentissage, «une préparation est faite en amont et toutes les informations leur sont données sur les aides, pour l’évoquer lors de leurs entretiens. Un restaurateur a embauché une jeune fille en apprentissage juste avant le confinement. Malgré la période actuelle, elle continuera son contrat quand la situation reviendra à la normale, avec une promesse de Contrat à Durée Indéterminée (CDI). » « Notre plan est pour chaque jeune, une solution. Nous sommes un appui au recrutement pour l’entreprise, l’association et le jeune qui est en recherche. Nous travaillons très étroitement avec le service jeunesse de la Ville et le service prévention de la Casa », insiste la directrice. Aujourd’hui, deux fois par semaine à Biot, la volonté de l’équipe est « d’avoir une présence plus importante » avoue Delphine Barthélémy.