Passer Noël au Lesotho
Jean-baptiste Wiroth, ce Niçois organisateur d’épreuves sportives, a décidé de vivre des fêtes de fin d’année originales avec sa famille. Ensemble, ils traverseront le Lesotho à VTT en 10 jours
On cherchait une destination pour nos vacances de Noël ». Voilà comment, dans la famille Wiroth, est née l’idée de cette traversée à VTT du Lesotho, pays de 2 millions d’habitants enclavé en Afrique du Sud.
Il faut dire que ces Niçois sont expatriés depuis deux ans au Cap, en Afrique du Sud. Jean-baptiste, le papa (47 ans), mordu de sports, expert en coaching et organisateurs d’événements sportifs (WTS, mont Ventoux Challenge...), et sa femme Emmanuelle (45 ans), ancienne championne de planche à voile, ont entraîné leurs deux filles Capucine, 16 ans, et Léna, 14 ans dans cette aventure.
« Le sport a toujours fait partie de notre vie. Nos filles ont été formées en VTT au club de Levens. Plutôt que de visiter ce pays en 4x4, on a estimé qu’il n’y avait pas mieux que le vélo ».
Sauf que le Lesotho présente un profil topographique encore plus montagneux que les Alpes-maritimes.
mètres de dénivelé
« C’est un pays très rural, qui ne descend pas en dessous des 1400m d’altitude. On va devoir passer un col à 2876m (le Sani Pass) et on a prévu de faire plus de 12 000 mètres de dénivelé, pour 480 km, en 10 jours ».
Pour mener à bien ce voyage, Jean-baptiste ne laisse aucun détail au hasard. « Il faut anticiper au maximum tout ce qui peut nous arriver. On va avoir une amplitude thermique importante. En montagne, on peut passer de 5 à 35 degrés dans la même journée, avoir des orages. Il faut emporter suffisamment d’équipements, sans se charger avec du superflu ».
Le couple de Niçois a également testé ses filles sur un raid de deux jours. « On a fait 140 km sur un week-end. Il a été concluant, on est confiants pour la suite ».
Cette traversée, dont le départ sera donné le 21 décembre de Maseru, la capitale, s’annonce corsée mais enchanteresse.
Des garanties sécuritaires et sanitaires
D’autant que le pays présente des garanties sécuritaires et sanitaires. « C’est un peuple très paisible, accueillant et on dormira dans des “bed and breakfast” dans des zones rurales. Pour la Covid, nous sommes en été, dans une phase d’accalmie. Les frontières ont été rouvertes, on peut voyager depuis une quinzaine de jours en présentant un test négatif ».
Tout est réuni pour s’offrir des fêtes de fin d’année totalement dépaysantes à plus de 12 000 kilomètres de la capitale azuréenne. Et même s’il fera la chasse au poids inutile dans ses bagages, Jean-baptiste gardera une petite place quand même pour offrir un cadeau à ses proches, le jour de Noël.