Le bout du tunnel le avril ?
« On nous annonce quatre semaines de confinement, mais au bout des quatre semaines, que va-t-il se passer ? », s’interroge le président de la chambre des métiers et de l’artisanat Jean-pierre Galvez, interpellé par des chefs d’entreprise azuréens inquiets.
Un assouplissement possible
La décision prise par le gouvernement de confiner repose sur plusieurs indicateurs dont le taux d’incidence, qui représente le nombre de personnes testées positives à la Covid-19 sur 100 000 habitants. Dans les Alpes-maritimes, il s’établissait, au 15 mars, selon les chiffres communiqués par Santé publique France, à 415. Bien qu’en légère baisse (446 la veille), il reste élevé par rapport à la moyenne nationale qui se situe à 266.
Quelle sera la tendance au 16 avril, à une semaine des vacances scolaires dans le département ? Difficile de le prédire.
Si les indicateurs venaient à évoluer favorablement, les autorités seraient-elles prêtes à assouplir les mesures ?
L’élysée a répondu à Nice-matin par l’affirmative, à condition que la situation s’améliore de manière significative.
La vaccination pour sortir de l’ornière
Autre indicateur à surveiller, le taux d’occupation des lits de réanimations qui s’élevait à 82,6 %, selon le point de situation de L’ARS Paca d’hier
Le nombre de personnes vaccinées (129 000 premières doses injectées à ce jour dans le département selon les données du gouvernement) pourrait également peser dans la balance alors que les injections d’astrazeneca reprennent pour les plus de 55 ans, conformément à la recommandation de la Haute autorité de santé.