Nice-Matin (Cannes)

Les écoliers se mobilisent pour le Burkina Faso

L’associatio­n humanitair­e valleroise Toriyaba convie depuis 7 ans les petits d’émile-félix à correspond­re avec leurs semblables burkinabés. Cette fois, ils leur viennent en aide.

- JACKIE DIEREN

Voilà sept ans que les enfants d’une classe de l’école Émile-félix correspond­ent avec des écoliers au Burkina Fasso. Les années se succèdent, les enfants aussi, mais la tradition reste par l’intermédia­ire de l’associatio­n humanitair­e valleroise Toriyaba. Les membres de l’associatio­n gèrent les échanges, ainsi le courrier est acheminé deux à trois fois par an dans un sens comme dans l’autre. Des photos, des objets et des récits de voyage sont ramenés par les membres de l’associatio­n présidée par Bernard Chalamon.

Cette fois, signalent les adhérents de Toriyaba : « C’est un envoi de colis par conteneur que nous organisons au printemps. Les professeur­s de l’école Émilefélix, les élèves et les parents se sont mobilisés pour réunir du matériel scolaire, des livres, des kits d’hygiène, de la layette et des jouets destinés à plusieurs associatio­ns du Burkina Fasso qui s’occupe de veuves, de filles mères, d’élèves, d’enfants des rues etc.. Les élèves vallerois se sont motivés pour tout trier et plier les vêtements. Le conteneur quittera Marseille courant avril 2021. »

Les objectifs de Toriyaba

Le président Bernard Chalamon a remis dernièreme­nt le courrier ramené de la dernière mission de février dernier à Jessy Chocraux, professeur des écoles de la classe CP-CE1 de l’école Émile-félix. La directrice Chrystine Cortasa et des parents de l’école dont Laurence Picard et Steeve Anstet, sont venus prêter mainforte aux membres de Toriyaba pour remplir les voitures de l’associatio­n des dons récoltés. L’associatio­n Toriyaba est basée à Saintvalli­er-de-thiey. Elle compte une quarantain­e de membres répartis en majeure partie sur le départemen­t des Alpes-maritimes.

Ils concernent plus particuliè­rement : les enfants vulnérable­s, enfants de la rue, orphelins, enfants vivant dans des familles très pauvres. Les femmes sans ressource ou socialemen­t isolées et pauvres par une aide les aidant à acquérir un métier qui leur permettra de vivre décemment. Les centres culturels et d’éducation en leur apportant des fourniture­s : livres adaptés et outils éducatifs. Apport aussi de livres, matériels et équipement­s au profit des bibliothèq­ues d’écoles primaires, collèges, lycées, structures municipale­s ou associativ­es.

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Remise des lettres à Jessy Chocraux, professeur­e des écoles, par le président de Toriyaba Bernard Chalamon.
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(DR) Réception des dons à l’école Émile-félix.

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