Quentin Spohn revisite les classiques du e art à la pierre noire
Dans la cité des festivals, qui entend devenir une place forte de la création cinématographique, le projet de Quentin Spohn était une évidence. Projet né, en fait, il y a plusieurs années pour l’agglomération. « J’avais réalisé, en , toute une série de visuels, issus de séquence de films présentés au festival de Cannes, au format A et à destination du chantier de la gare de Cannes, se souvient l’artiste diplômé de la villa Arson en , récompensé lors du salon Jeune Création et qui expose depuis à travers la France mais aussi à Pékin. Finalement, ça ne s’est pas fait, ni très bien passé. Et, il y a six mois, Maud Boissac m’a contacté pour dupliquer tout ça au niveau du campus. »
Près de planches, réalisées à la pierre noire, qui réinterprètent des scènes d’oeuvres majeures du e art [Taxi Driver, Pulp Fiction (à gauche), Mission, Ran, Le Guépard (à droite), Le Crabe-tambour, Le Salaire de la peur...].
«C’est très précis, graphique, illustratif » souligne Maud Boissac. Qui détaille le travail à venir sur le site. « Les étudiants du master Creates et des salariés des start-up ont sélectionné cinq planches et travaillent sur une narration à partir des dessins de Quentin Spohn. Lui a revisité les oeuvres au niveau graphique, eux vont le faire au niveau de l’écriture : c’est le fil conducteur. »
Ils contribueront également à la muséographie de l’exposition, prévue dès la rentrée de septembre. Une masterclass avec l’artiste est également prévue, quand l’agenda des uns et des autres le permettra.