Michel Gerardi, le « maire du Suquet » s’en est allé à ans
« C’est avec une grande émotion que j’ai appris la disparition de Michel Gerardi, notre ‘’Maire du Suquet’’ appelé aussi le ‘’Barbier du Suquet’’ qui a rejoint le 7 mars dernier son épouse, Paulette, partie en 1999. »
Le vrai maire de Cannes, David Lisnard, a adressé ce lundi 22 mars à sa soeur, Yvette, à ses enfants, Christian et Murielle, à tous ses proches et amis, ses condoléances attristées. Né à Cannes il y a 88 ans, Michel Gerardi était une figure incontournable du quartier, du Suquet, où il fit ses classes, notamment dans l’ancienne école de la Castre. Pendant plus de 65 ans, il recevait une très fidèle clientèle dans le salon de coiffure pour hommes que son père Antoine avait ouvert en 1925, au 2 de la rue Saint-dizier. L’engagement de Michel Gerardi pour la Ville dépassait le cadre professionnel, puisqu’il accompagnait les équipes de l’olympique Suquétan. On le connaissait aussi par le biais de l’espérance de Cannes, où il jouait de la grosse caisse. Ses autres passions étaient les courses hippiques et la pétanque.
En décembre 2014, quelques mois après son départ à la retraite, David Lisnard lui avait décerné la médaille d’or de la Ville.
Le président de l’olympique suquettan très ému
Marc Bégot, président fondateur olympique suquettan, considérait Michel comme son frère. « Mon grand copain et un sacré personnage qui vient de partir et avec qui j’ai créé le club de football de l’olympique Suquettan. Si on l’appela le Maire du Suquet ou Barbier il était aussi le “Nice-matin” de Cannes car les journalistes, pour avoir des renseignements, allaient très souvent le voir. Très cool, il s’adaptait à tout, savait entraîner les autres tout en étant un chef de file… Le tout allié à sa capacité d’être un bout-en-train, se remémore Marc Bégot, qui ajoute « en son temps, les apéros pris en ensemble avec « Cupidon » n’étaient jamais tristes dans notre “village” du Suquet, comme lors de l’aïoli dégusté chez Gégéne. Si son père a été le premier à me couper les cheveux, Michel a suivi pendant près d’un demi-siècle pendant des séances qui duraient plus d’une heure. Un régal… Adieu Michel et merci. »