Paul Bao Dinh Ly, un curé . au Rouret
Depuis le début de la crise sanitaire, pour garder le contact avec ses fidèles, le Père Bao Dinh Ly mise sur les réseaux sociaux. Il est devenu un curé hyper-connecté.
Lors du premier confinement le 15 mars 2020, jugées non essentielles, les célébrations religieuses ont subi, une rupture avec les fidèles, puis elles ont été à nouveau autorisées dès le 28 novembre en petit comité. Le Père Paul Bao Dinh Ly n’a pas abandonné ses fidèles dès le premier confinement et a souhaité animer la communauté paroissiale de Saint-pierre-du- Brusc (1) sur la Toile. Pour garder le contact avec ses fidèles, il a misé sur les réseaux sociaux et est devenu un curé hyperconnecté via Facebook. À défaut de pouvoir se tenir devant une assistance en chair et en os, les messes ont embrassé la mode de l’époque faite de numérique et, par circonstance, à distance. Aujourd’hui, à la demande d’un très grand nombre de paroissiens les messes et célébrations se déroulent en présentiel avec toutes les mesures sanitaires imposées. Cependant, le jeune prêtre n’a pas lâché l’idée de continuer les vidéoconférences pour les cours de catéchisme ou les soirées à thématiques.
Rencontre avec le père Bao Dinh Ly, un curé 2.0.
Comment vous avez eu l’idée de retransmettre les messes par Facebook ?
Dès la déclaration du président de la République, au er confinement, je me suis dit qu’il fallait garder le contact avec mes paroissiens.
L’idée était de pouvoir continuer à communiquer en période de
Covid. Si les paroissiens ne peuvent pas se rendre dans la maison du Seigneur, le Seigneur viendra à eux. Internet est un outil formidable. J’ai été aidé par une équipe de fidèles qui ont aidé les personnes peu habituées à utiliser l’outil informatique pour pouvoir se connecter lors des messes.
Quels ont été les retours ?
Ce lien, même virtuel, a beaucoup aidé les gens durant le confinement. De nombreuses personnes ont apprécié, beaucoup me laissaient un mot gentil à la fin de la messe, des messages d’espoir. Ils ont pu exprimer leur foi et la faire vivre. Les retransmissions ont même été vues à l’étranger, au Canada, en Belgique, dans d’autres départements. Des personnes du Var, de Montpellier, sont même venues me voir après le
er confinement.