Ce qui va être fait juste après
Jean-pierre Dermit le répète à l’envi : «Surlesregistres du cadastre napoléonien, on voit que ce méandre sur lequel a été bâti le hameau n’existe pas. Le fleuve s’écoulait sur une largeur bien plus vaste. Lors de l’inondation d’octobre , il a repris la largeur de son lit naturel. »
Les modélisations réalisées montrent que la démolition du lotissement permettra de réduire la hauteur d’eau de centimètres, à cet endroit, en cas de forte crue. Une différence énorme pour les riverains !
Redonner toute sa place au cours d’eau : c’est l’objectif des aménagements qui vont être réalisés une fois que l’ensemble des maisons seront détruites. Il faut réduire les aléas, c’està-dire les risques. En faisant donc sauter le hameau, construit sur des remblais. « Il a été bâti en . Avec un permis légal. À l’époque, la culture du risque n’était pas la même. Et, le Plan de prévention du risque inondation (PPRI) a été adopté en , a souligné Jean Leonetti. Aujourd’hui, La mise en sécurité passe par des bassins de rétention mais aussi des opérations de renaturation. »
Ainsi, le lit de la Brague à cet endroit va être porté de à mètres. Un piège à embâcles va être installé et les berges vont être renaturées sur mètres de long pour favoriser la biodiversité. Elles seront accessibles au public. Dans un but de loisirs mais aussi pédagogique.
D’autres acquisitions-démolitions sont programmées : au Hameau du Pylone et au Clos des Moulières, sur Antibes.