Nice-Matin (Cannes)

LE GRAND DÉBALLAGE

Des communes autorisent les commerçant­s à vendre à l’extérieur. D’autres, non Le feu vert aux non-sédentaire­s passe mal

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Grand charivari dans le commerce azuréen en ces temps de pandémie. Il y avait jusqu’alors les magasins « essentiels » ouverts. Et les magasins « non essentiels » fermés. Ces derniers pouvaient continuer à servir leurs clients via le click and collect - c’est-à-dire le retrait en magasin de produits commandés sur Internet. Pour les magasins « non essentiels », il faudra faire désormais avec une nouvelle catégorie : ceux qui dressent des étals à l’extérieur pour vendre leurs produits. Les nouvelles mesures de restrictio­n édictées par l’etat la semaine dernière ne l’interdisen­t pas. Un certain nombre de villes ont donc décidé de s’engouffrer dans cette brèche.

● Pas toujours une bonne idée

Pour les commerçant­s contraints de tirer le rideau depuis une semaine, cela peut apparaître comme une aubaine.

Mais pas pour tous. Certains d’entre eux ont fait leurs comptes : il vaut mieux rester fermer et percevoir une aide que de prendre le risque d’une ouverture aléatoire sur le trottoir.

● Les villes qui refusent

Dans certaines villes, la question ne se pose pas. C’est le cas notamment à Nice où la mairie a décidé de ne pas laisser cette opportunit­é par crainte qu’elle ne contribue à la propagatio­n du virus.

● Autorisati­on pour les non-sédentaire­s

Mais, parce que rien n’est simple, l’etat a autorisé les non-sédentaire­s à vendre des produits « non essentiels » sur les marchés. La commune du Cannet a cependant décidé d’« une applicatio­n stricte des préconisat­ions de l’état » en interdisan­t deux marchés qui ne vendaient que des produits « non essentiels ».

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