Avancer les vacances de deux semaines : « ultime recours » selon Gabriel Attal
La proposition de la présidente de la région Ile-de-france Valérie Pécresse d’avancer de deux semaines les vacances de printemps pour enrayer la progression de la Covid est « utile », mais la fermeture des écoles doit rester « un ultime recours », a estimé hier le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal.
« Toutes les propositions sont utiles, surtout quand elles ne nient pas la réalité des faits et qu’elles cherchent à trouver des solutions » ,a réagi sur France Inter M. Attal.
Mais « il y aurait évidemment un impact et des difficultés pour des familles en termes d’organisation » car « ça implique de fermer les écoles, ce qui a toujours été pour nous, et ce qui reste, un ultime recours, parce qu’on sait le coût éducatif, le coût social », a-t-il rappelé.
« C’est une proposition qui a été formulée hier soir, c’est pas moi, ici, ce matin, en tant que porte-parole du gouvernement, qui vais vous répondre », a-t-il ajouté alors qu’il était relancé sur ce sujet.
Mais « si votre question est de savoir si, hier en conseil de défense quand on a abordé les mesures, on a décidé d’avancer les vacances, la réponse est non », a-t-il dit.
Pécresse et Retailleau favorables
« Je me demande si la bonne mesure ne serait pas d’avancer les vacances scolaires de jours afin de fermer les écoles dès le avril », avait déclaré mercredi à Paris Match Valérie Pécresse qui en a fait la proposition au préfet.
Les vacances de printemps sont fixées cette année du avril au mai en Ile-de-france. « C’est une bonne idée » et «le gouvernement, peu importe d’où qu’elle vienne cette idée, il devrait la retenir » ,a estimé pour sa part le patron des sénateurs LR Bruno Retailleau au micro de Sud Radio jeudi.