JOURNÉE) - POITIERS-SHARKS D’ANTIBES (H)
Arrivé à Antibes le 10 mars en tant que pigiste médical de Sidy N’dir, Axel Louissaint sait où il a mis les pieds. Dans un bastion du basket français bien mal en point. Mais l’arrière suisse (25 ans) pense le groupe capable d’inverser la tendance, au moment de se rendre sur le parquet de Poitiers à 18h.
Comment vous êtes-vous retrouvé à Antibes ?
Le coach était en Suisse et moi aussi. Il ne m’a pas entraîné, mais il me connaissait. Il était intéressé par mon profil quand il y a eu un blessé. Le championnat français est meilleur que celui de Suisse. Je le connais un peu, j’ai été en France pendant quatre ans à Chalon (cadet, espoir).
Après l'espagne, c'est un nouveau test à l'étranger !
J’y ai joué en deuxième division. C’était une belle expérience pour apprendre le basket espagnol, le meilleur basket d'europe pour moi. J’ai pu me montrer, progresser. Aujourd’hui je suis ici, la Pro B est un championnat dur et physique. C'est un gros défi à relever, l'endroit parfait.
La sélection helvète ?
J’ai été en équipe suisse des moins de ans, mais je n’ai jamais été sélectionné pour un match officiel en équipe seniors. J’ai manqué plusieurs fois à l’appel pour lors du dernier match en première mi-temps. Il reste matchs, c'est beaucoup. Ça ne veut pas dire qu'on a le temps, mais on s'entraîne dur. C'est le seul moyen qu'on a pour atteindre un bilan positif.
Le match à Poitiers est capital !
C'est certain. Poitiers n'est pas une équipe très stable. Il faut casser cette série de défaites et récolter les fruits de notre travail. Les fans ont envie de voir un changement et des résultats.