Cannes : sortir le grand jeu Un Cavigal plus en jambes ?
Le RC Cannes doit reprendre ses esprits. Auteur d’un mois de mars catastrophique - 3 défaites lors des 3 rencontres jouées à l’extérieur sur les parquets de Terville-florange, Marcqen-baroeul et Vandoeuvrenancy -, le club aux 21 titres de champion de France, 20 coupes de France et 2 Ligues des Champions doit oublier cette mauvaise passe et repartir de l’avant, ce soir à l’occasion de la réception de Béziers à 19h au Palais des Victoires. Et relever la tête face à des Biterroises qui surfent sur une série de 9 victoires consécutives en LAF n’est pas une mince affaire - la dernière défaite remontant au 19 décembre dernier face… au RC Cannes.
Car avec déjà 10 défaites à leur actif, soit 2 de plus que leur plus mauvais total des dernières saisons (8 en 2016/2017), les Cannoises marquent étonnamment le pas et il sera désormais difficile d’aller accrocher une place européenne. Pourtant dans une belle dynamique jusqu’au mois de janvier, les joueuses de Filippo Schiavo ont accusé trop de contre-performances à l’extérieur, contre des adversaires largement à leur portée. La perte de leur libero René Sain sur blessure peut peut-être en partie expliquer ce gros coup de mou, il n’empêche qu’elles devront se transcender face à une équipe qui vise le titre, actuellement 2e derrière Mulhouse.
Car pour Béziers, tout va bien : dernièrement victorieux de Marcq-en-baroeul, Mougins ou encore Istres, le club du sud-ouest est en pleine confiance et compte bien repartir de la Côte d’azur avec 2 ou 3 points supplémentaires dans la besace.
Si la tâche s’annonce ardue pour les protégées du président Agostino Pesce, elle n’est pas insurmontable : les deux victoires contre Venelles, dont l’ultime récemment,
LAF
celle contre Béziers lors du match aller ou alors la bonne prestation face à Mulhouse le 9 février dernier rappellent à quel point les Cannoises sont capables de rivaliser avec les meilleures.
Face à Béziers, le RC Cannes devra sortir le grand jeu pour l’emporter.
Deux actions aux décisions arbitrales qui sont discutables. C’est un peu ce qui transforme une bonne opé- ration au classement en une grande déception. Nice aurait pu gagner mardi contre Cherbourg (31-32), même si l’équipe d’asier n’a pas mené pendant 60 minutes. Le Cavigal a fait preuve de caractère pour rester dans le coup et ne pas lâcher la rencontre. Pourtant, Mathieu Diaz relate une préparation difficile. « Nous avions un effectif réduit à cause de cas de Covid. Les joueurs ont été en quarantaine pendant 10 jours. Donc sans réel entraînement avant le match ». Ce qui devrait changer avant la rencontre de ce soir à Valence.
Nice devrait être plus en jambes pour aller défier une équipe 12e de Proligue, mais dans la même dynamique que le Cavi’ actuellement. Attention à des éléments habitués à la D2 comme Sylvain Kieffer. Nice devra sûrement se remémorer le match aller. Côte à côte pendant
DM
45 minutes, Nice ne s’était détaché qu’en fin de rencontre. Tout d’un match piège. Il faudra compter sur une nouvelle performance de Gudjonnson dans les cages pour espérer ramener deux points. Un succès qui permettrait de rester au contact de Massy et Dijon dans la course aux playoffs.