Nice-Matin (Cannes)

Cannes : les maires campent

Et sur leurs positions

- M. D. ET C.B

Le mantra appliqué à Antibes ? « Les commerçant­s ont le droit d’installer des produits au-devant de leur commerce, tant qu’ils ne font entrer personne dans leur boutique. »

Mais pas question de se positionne­r en fracture face à la préfecture.

Vous n’y comprenez rien ? Aux dires de Jean Leonetti, cette appréciati­on ne va pas à l’encontre du 100 % Click & Collect.

Et ne fait donc pas de lui un rebelle face à la loi. Une lecture de la réglementa­tion qui n’est pas neuve sur les pavés de la cité des Remparts. Puisqu’elle n’est pas sans rappeler la précédente formule prônée par le premier magistrat. Pour rappel, au début du mois de novembre, lors du deuxième confinemen­t, le premier magistrat a assuré à l’ensemble des commerçant­s la gratuité totale de l’occupation du domaine public – de la même manière qu’aujourd’hui – devant leur vitrine afin de pouvoir exposer leurs articles.

Mesure qui, à l’époque, n’avait provoqué aucune vague.

Quant à de potentiels attroupeme­nts pouvant être générés par ces portants placés à l’extérieur, le maire l’assure : « J’imagine difficilem­ent des débordemen­ts. D’autant plus que tous les commerces ne le font pas. Pour des raisons évidentes en termes de logistique. »

À Cannes, David Lisnard assume crânement sa position, outre le Click & Collect, la vente directe ne lui pose pas problème : «Les commerçant­s peuvent installer un stand devant leur boutique pour le Clic & Collect et la vente de marchandis­es. Pourvu qu’ils ne gênent pas le passage et respectent les gestes barrière. Nous leur avons aussi demandé de mettre du gel à dispositio­n des clients. »

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