À la nouvelle table des élèves de Jean-moulin
L’établissement du chemin des Combes dispose d’un espace neuf de restauration pour la maternelle et l’élémentaire. Les enfants pourront en profiter lors de la réouverture de l’école.
Un espace flambant neuf. Vaste, fonctionnel et équipé pour les petits. Après une semaine d’école à la maison et deux semaines de vacances, les élèves pourront profiter d’un nouveau bâtiment prévu dans le cadre de l’extension de l’école Jean-moulin. Le projet : passer de cinq à six classes maternelles et de treize à seize élémentaires lors de la rentrée de septembre. Une évolution qui pousse à l’adaptation. Et donc à l’agrandissement, notamment pour la partie restauration. «Il fallait une salle et un outil de production plus grands, confirme Pierre-jean Simon, directeur de la restauration municipale. Beaucoup pourraient nous envier cet espace. » Située à l’étage, cette partie se décompose en plusieurs espaces.
Réduire les déchets
Une légumerie équipée (éplucheuse, essoreuse…), un local climatisé pour les préparations froides, une chambre traversante pour servir les repas, une cuisine ou encore une salle de plonge. Le tout formant une sorte de circuit au fil de la préparation. Ça, c’est pour la partie dans l’ombre. Pour la pause déjeuner, les élèves sont de leur côté séparés en deux groupes avec une grande salle pour l’élémentaire (210 m carrés) et une plus petite pour la maternelle (127 m carrés). Le tout organisé en fonction des mesures sanitaires du moment. «Onagagné de l’espace, on peut plus facilement éviter le brassage. » Mais aussi le gaspillage alimentaire, grâce à des outils dernier cri permettant de mieux cibler les besoins. « Quand les enfants ont terminé, ils vident leurs déchets dans une nouvelle table de tri, plus complète. On a décomposé le repas.
Quand on mélangeait tout, on ne pouvait pas savoir si c’était des légumes, des protéines ou autre chose. » Les petits peuvent aussi savoir ce qu’ils ont jeté, avec des indications précises affichées sur un écran tactile. Objectif : passer sous les 10 % de déchets en fin d’année, contre un chiffre avoisinant les 15 % à l’heure actuelle.