Le Nice Lawn Tennis club représenté à tous les étages !
Une première ! Le club, dont les courts sont situés avenue Suzanne-lenglen à Nice, est depuis peu l’un des rares, voire le seul des Alpes-maritimes, a être représenté dans toutes les instances du tennis français. Qu’elles soient départementales, régionales ou nationales. « Quand Gilles (Moretton) est parti en campagne, rembobine le président Balabanian (à gauche sur la photo). On a été parmi les premiers qu’il a contactés. Et c’était assez simple d’être convaincu par son discours puisque je l’ai connu quand j’avais dix ans, alors que je n’étais encore que petit ramasseur de balles. Je l’ai toujours suivi. D’abord pendant sa carrière tennistique, puis après, lorsqu’il a choisi - assez tôt d’ailleurs - de se reconvertir. En tout cas, il n’avait besoin de rien prouver de plus que ce qu’il a déjà réussi. Alors j’ai pu convaincre mon comité de me suivre dans cette aventure… »
Du coup, après que Christophe Tukov ait accédé à la vice-présidence du nouveau comité (Didier Frantz et Jacques Bonnemaison, de droite à gauche sur la photo, y siègent également), Franck Balabanian a non seulement pu intégrer le comité directeur de la ligue PACA, mais aussi le Conseil supérieur du Tennis (CST). Une vraie reconnaissance. Mais aussi la possibilité de se rendre encore plus audible, et ce, à tous les étages. « Mais avec Gilles, on sait déjà que son objectif est de donner la parole à tout le monde. Aux dirigeants, quels qu’ils soient. Ça a toujours été son mode de fonctionnement et il n’y a aucune raison que cela change… » de mètres. Alors j’ai pris mes bagages et j’ai fait, entre autres, le tour des Anapurna. Ça m’a permis de me nettoyer le cerveau. Et quand je suis revenu, j’ai eu envie de faire preuve d’un peu plus d’altruisme et de rendre au sport ce qu’il m’avait offert. On m’a d’abord sollicité pour prendre la présidence de la ligue Auvergne Rhône Alpes. Et tout est parti de là, mais c’était aussi un vrai choix de vie…
Vous n’êtes aussi que le e Plus globalement, quel état des lieux peut-on dresser du tennis français et que lui manque-t-il aujourd’hui ?
On ne “consomme” plus le sport de la même façon qu’hier. Ça, c’est un premier constat. Et le tennis doit s’adapter. En remettant l’accent sur la dimension sociale des clubs. En n’étant pas uniquement axé sur la compétition et le haut niveau.
Quels seront donc les axes principaux de votre politique à venir ?
On a déjà établi un programme assez précis qui prévoit, notamment, de redonner la parole aux clubs. Et de remettre la convivialité au coeur des préoccupations. Il faut aussi amener le tennis dans la rue et le rendre plus populaire encore. C’est d’ailleurs ce que fait déjà Yannick (Noah), notre frère du Nice LTC.