Vinci Autoroutes veut susciter des vocations
Venus d’établissements scolaires des Alpes-maritimes, douze élèves prometteurs ont découvert un panel de métiers qui s’offrent à eux.
O «n s’y croit », lance Johan impressionné par la démonstration de l’un des employés de Vinci Autoroutes du fonctionnement d’un camion chasseneige. Johan est élève au collège Auguste-blanqui de Puget-théniers et comme onze autres collégiens et lycéens du département, il a passé son mercredi après-midi au péage Saintisidore, en immersion auprès des équipes de Vinci Autoroutes qui gèrent le réseau Escota. Au programme : visite de la cellule de téléassistance du district (dans la fameuse pyramide posée au-dessus du péage), du poste de contrôle de Nice (dont l’accès est strictement réservé à certains employés) ou encore découverte d’un fourgon de d’intervention connecté et un atelier de gestion de crise hivernale.
Une idée concrète d’un métier futur
Le but de cette demi-journée : que ces adolescents « qui ont la niaque », lauréats de la bourse UCA Jedi Junior, se fassent une idée concrète de ce que le futur peut leur offrir. Et puis, pourquoi pas, susciter des vocations. Les guides, tous rouages essentiels du réseau Escota et qui représentaient la multitude de secteurs d’activité du groupe Vinci, ont présenté leurs rôles à des élèves qui vont devoir bientôt réfléchir concrètement à leur orientation. Si certains collégiens concèdent qu’il « faut penser à décrocher le brevet d’abord avant de penser à un futur lointain, et que ce n’est pas gagné » ,le monde de l’autoroute a fait un pas vers cette jeunesse qui a trouvé «superintéressant d’en apprendre plus sur l’envers du décor », comme le pose Hawli, lycéenne à Estienne d’orves. « C’est l’occasion pour eux de se confronter un peu à la réalité du terrain », estime Bertrand Wipf-scheibel, directeur de la communication chez Vinci et qui souhaite faire de l’apprentissage un véritable axe à exploiter.