JOURNÉE) Mordants, ces Dogues !
Lille s’est imposé 1-0 logiquement sur le terrain d’un Paris SG méconnaissable, hier. Les hommes de Christophe Galtier reprennent seuls la tête du championnat
PARIS SG - LILLE : -
A Paris (Parc des Princes): Lille bat Paris SG 1 à 0 (1-0)
Arbitre
:
Benoît Bastien
But.- Lille : David (20) Avertissements.- Paris SG : Paredes (17), Gueye (19), Neymar (48), Diallo (58), Kylian Mbappé (85) ; Lille : José Fonte (4), Djaló (36), Andre (87) Exclusions.- Paris SG : Neymar (90, 2e avertissement) ; Lille : Djaló (90+1, 2e avertissement)
Paris SG : Navas - Kehrer (Dagba 64), Marquinhos (cap), Kimpembe, Diallo (Bakker 64) Di Maria, Paredes, Gueye (Rafinha 71), Mbappé, Neymar - Kean (Draxler 64). Entraîneur : Mauricio Pochettino
Lille : Maignan - Djalo, José Fonte (cap), Botman, Mandava - Andre, Sanches (B. Yilmaz 73), Soumaré, Bamba - David (Weah 35), Ikoné (Bradaric 90+3). Entraîneur : Christophe Galtier
Au Parc des Princes, hier, les Dogues lillois ont réussi l’aprèsmidi qui restera comme celle de la passation de pouvoirs, s’ils réussissent à coiffer la couronne.
Ils ont battu le tenant du titre chez lui, grâce au but de Jonathan David (20e), avec une maîtrise qui fait d’eux le nouveau favori N°1 pour soulever l’hexagoal dans deux mois.
Le roi Paris n’est pas encore déchu, mais c’est comme si son sceptre était cassé. Victimes de leurs émotions, à
ALLEMAGNE
l’image de Neymar, exclu (90e) après deux gestes d’humeur, ils ont été indignes de leur rang.
Lille (66 pts) reprend trois points d’avance sur le PSG (63 pts), deuxième en danger qui regarde désormais dans ses rétroviseurs, Monaco (62 pts) et Lyon (61 pts) étant à l’affût. Jusqu’à fin mai, avec sept rencontres restantes, le sprint final s’annonce serré. Pour Paris, le contrat est simple - tout gagner et attendre un échec lillois - mais l’équipe de la capitale n’est
ANGLETERRE
pas du genre à emprunter les chemins les plus directs cette saison.
Après avoir battu les Lillois en Coupe de France (3-0) il y a deux semaines et demie, puis L’OL en Championnat (4-2), voilà que les hommes de Mauricio Pochettino se remettent à divaguer, avec une irrégularité à donner la nausée.
Seule constante : le PSG perd à chaque fois face aux gros à domicile (Monaco, Lille, Marseille, Lyon), une mauvaise manie qui pourrait lui coûter le titre.
ESPAGNE
Peut-être est-ce l’approche du quart de finale aller de Ligue des champions, mercredi à Munich, mais jamais les Parisiens n’ont donné l’impression d’être entrés dans leur match.
Neymar à côté
Pis, ils se sont laissés gagner par la nervosité, notamment au cours d’une première période engagée qui les a vus récolter autant de cartons jaunes que réussir de tirs cadrés (2). En grande difficulté, le latéral Thilo Kehrer a incarné
ITALIE
HIER
MONACO - METZ .................... 4-0 ce Paris des tout petits jours, mais il est injuste de laisser l’allemand porter seul le poids de cette aprèsmidi ratée, tant les cadres sont passés au travers. À commencer par Neymar, titulaire pour la première fois en près de deux mois, après une blessure à un adducteur, qui a joué à contre-temps, sans réussir ses décalages habituels.
Lui aussi a fait des mauvais gestes, comme mettre sa main sur le visage de Benjamin André, ce qui lui a valu un avertissement (48e). En fin de match, il a bousculé Tiago Djalo, synonyme de second jaune et d’exclusion (90e).
Après Marseille en septembre, c’est la deuxième fois que « Ney » voit rouge cette saison.
Pour le reste, il n’a pas cadré sa reprise acrobatique (7e), ni sa tête bien placée (69e). Son coup franc de la dernière chance (88e) a fini dans les tribunes vides.