Vaccination : un standard pour les plus de ans
Mougins Depuis hier, Barbara et Clémentine ont investi le centre culturel pour répondre au téléphone et inscrire ceux qui le souhaitent sur une liste d’attente pour se faire vacciner.
Allô, c’est pour une vaccination ? »
Depuis hier matin, c’est un peu elles qui font le spectacle à Scène 55.
D’habitude, c’est la musique des concerts qui résonnent en ces lieux. Mais là, c’est plutôt la sonnerie répétitive des téléphones. Barbara et Clémentine ont investi la salle multimédia du centre culturel mouginois pour répondre au combiné, de 8 à 18 h.
Pour les plus de ans
Leurs interlocuteurs ? Des Mouginois, âgés de plus de 50 ans, qui souhaitent s’inscrire sur liste d’attente pour une prochaine vaccination anti-covid-19 au Pfizer, programmée à partir du 15 mai prochain.
Hier, une cinquantaine de citoyens avaient déjà répondu à l’appel de ce nouveau « call center », qui complète le dispositif communal déjà mis en place. Le numéro de ce standard téléphonique (réservé aux plus de 50 ans pour l’instant, rappelons-le) : 04 92 18 50 05. Il est possible d’appeler non-stop du lundi au vendredi de 8 à 18 h.
Des boxes réservée aux piqures
Les autres, Mouginois ou Mouansois, peuvent également passer par la plateforme www.vaccinationtzanck-mougins.fr pour obtenir un rendez-vous à l’institut Arnaud-tzanck, avec lequel la commune a passé un partenariat inédit public-privé pour vacciner. Une salle de seize boxes est réservée aux piqûres, et une douzaine d’employés municipaux sont détachés de leur service habituel (culture, événementiel, tourisme, sport) pour un soutien logistique, à tour de rôle. Depuis février, 4 à 5 000 personnes y ont ainsi reçu leur injection, et 800 doses de Pfizer sont actuellement acheminées chaque semaine.
Dans les cabinets médicaux, il est également possible de se faire administrer l’astrazeneca, désormais réservé aux plus de 55 ans. Pendant ce temps, Barbara et Clémentine sont à l’oeuvre.
Employées en crèche, elles avaient l’habitude de s’occuper des bambins.
La crise sanitaire les a obligées à sauter quelques classes d’âge. Mais toujours avec le sourire. « Allô bonjour ?... »