Quelles souches circulent dans les A.-M. ?
La souche originelle ne représente plus que 2 % des contaminations détectées dans les Alpes-maritimes.
Tandis que le variant anglais représente désormais plus de 9 cas sur 10, la souche originelle ne représente plus que 2 % des contaminations détectées dans les Alpes-maritimes.
Anglais, sud-africain, brésilien, marseillais (selon le Pr Raoult le 29 janvier), breton et désormais alsacien... Plus contagieux, parfois plus dangereux aussi, les variants inquiètent les autorités sanitaires et enflamment les taux d’incidence.
Le variant britannique prolifère
Où en est-on dans le département des Alpes-maritimes ? Les variants brésilien et sud-africain dépassent désormais la souche originelle, mais c’est bien le Britannique qui prolifère dans les Alpes-maritimes, représentant désormais 92 % des contaminations détectées. Il représentait déjà plus de deux cas sur trois dans le département au 18 février, date à laquelle les premiers chiffres sur sa présence ont été publiés.
En moins de deux mois, il a pris davantage d’ampleur encore : aujourd’hui, 92 % des malades détectés ont contracté cette souche. Les variants brésilien et sudafricain demeurent très marginaux : un cas sur trente environ.
À mesure que le variant anglais s’étend, la souche originelle recule.
En six semaines, elle est passée de 29 à... 2% des cas.
Les variants sont inventoriés en deux catégories, selon que le variant est « d’intérêt » ou ne l’est pas. Dans le premier cas, son impact (contagiosité, virulence...) « justifie la mise en place d’une surveillance et de mesures de gestion spécifiques au niveau national ». Dans le second cas, il est dit « indéterminé ».
Ce qui représente un cas positif sur trente. Autant que les brésilien et sud-africain réunis, et davantage que la souche d’origine.